Un blog pour se remuer les neurones et se secouer les fesses !
Un blog pour encourager tous ceux qui n'ont pas envie de se laisser aller avec non-garantie de succès, ni pour eux, ni pour moi-même. ;-)

dimanche 26 septembre 2010

NATATION 15 : 2 km, Alfred Nakache, 26/09/2010. CAM IS BACK !

Piscine Alfred Nakache, Belleville.
Heure d'arrivée  : 13h40
Heure départ : 14h40
1000 km brasse (40 X 25 longueurs)
1000 km crawl (40 X 25 longueurs)
L'entrée était gratuite, trop de la balle !
Il fait super froid, donc pas beaucoup de monde : j'ai pu nager toute seule dans une ligne au moins dix longueurs, le pied !

lundi 20 septembre 2010

« Va, vis et deviens », 2005 Radu Mihaileanu (FR/IS).


****Très bon film/Excellent

Le début, qui fait un peu docu réaliste, ne donne pas très envie quand on n’est pas d’humeur à affronter la misère du monde. Mais la « fiction » prend vite la suite et bientôt nous suivons le parcours existentiel de…Schlomo (surnom de Salomon) (on en oublie son nom d’origine, l’a-t-on jamais su ?) à partir de son départ d’un camp de réfugiés éthiopien au Soudan où sa mère le confie à une autre femme afin qu’il soit sauvé, jusqu’à son arrivée en Israël. Les derniers mots de sa mère sont : « Va, vis, deviens », d’où le titre du film.
La plupart de ces réfugiés ne sont pas vraiment juifs (certains le sont sans doute, là n’est pas la question) mais vont se faire passer pour tels afin de pouvoir survivre n’importe où ailleurs que sur leurs terres arides. Et c’est là tout le drame. Israël les accueille à bras ouverts sous couvert de leur descendance du Roi Salomon (juif) et de la reine de Saba (noire éthiopienne) et de la défense qu’ils ont faite de la Torah. Cette action, appelée « Opération Moïse » en 1994, va sauver de nombreuses vies. Mais le pays d’adoption se rend compte de plus en plus rapidement de la duperie et se retournera contre eux violemment.
Ainsi la vie de Schlomo dans ce pays va être une longue torture identitaire, balloté entre le devoir de mémoire de ses origines réelles (le lourd secret qu’il doit porter en lui : il n’est pas juif, il a menti depuis le début) et son assimilation progressive, affective et effective à Israël.
Parti trop jeune (neuf ans), il se demande sans cesse pourquoi sa mère lui a interdit de revenir dans son pays et culpabilise de la mort de son frère aîné. Sa force : son intelligence, sa capacité personnelle à assimiler une culture nouvelle rapidement, et sa famille d’adoption israélienne de gauche, profondément humaniste et aimante, sans qui il n’aurait rien réussi.
C’est son intégration au sein de cette famille qui est montré, l’amour de la mère adoptive très fort pour lui ainsi que celui de sa sœur et celui de son père, à sa façon ; c’est son intégration au sein de ce pays qui s’effectue finalement de la façon la plus belle qui soit : l’amour avec une jeune juive folle de lui depuis leurs treize ans. Mais aussi toutes ses difficultés : le frère de la famille qui souffre de jalousie par rapport à l’attention supplémentaire que lui porte sa mère, son propre père adoptif qui n’a pas beaucoup de points communs avec lui ; le père de Sarah, la jeune fille amoureuse de lui, qui est raciste.
Tout le chemin identitaire qu’il éprouve passe par l’affectif et l’école.
Ce film, au-delà de son contexte historique dramatique précis, parlera à tous les déracinés de la terre, les jeunes exilés.
Phrases magnifiques du film, du Papy :
« Il n’y a pas d’amour sans risques, mais il est difficile de décider pour les autres comment ils doivent aimer ».

vendredi 17 septembre 2010

Fallen angels, les Anges déchus (Duòluò Tiānshǐ), 1995, Wong Kar Waï (HONG-KONG)

Fallen angels, les Anges déchus (Duòluò Tiānshǐ) , 1995, Wong Kar Waï (HONG-KONG)
*** Film intéressant, émouvant.



Un Ange déchu, c’est selon la tradition chrétienne, un ange qui a été banni ou exilé du paradis. Dans ce film, nous avons cinq anges déchus.
Le héros, la trentaine, est un meurtrier à gages qui travaille avec une femme, sa partenaire en affaires : elle lui fournit les contrats, il n’a plus qu’à tuer.
Mais après une blessure, il décide d’arrêter, de se ranger, de devenir un honnête homme.

Le deuxième ange déchu, c’est sa partenaire, la trentaine : elle est amoureuse de lui et à chaque fois elle se fait très belle, va dans le bar qu’il fréquente, s’assied à la même place et rentre en se masturbant en pensant à lui. A la fin, elle pleure parfois. C’est vraiment émouvant parce que je me demande combien de femmes pourtant magnifiques, pourtant sublimes, sont seules et font ça en pensant à l’homme qu’elles aiment. Moi en tout cas je remercie Wong Kar Waï de tout mon cœur d’avoir montré ça, parce que souvent je me suis dit que ça ne devait pas arriver aux femmes vraiment belles, mais si, ça leur arrive aussi, en tout cas dans ce film et l’actrice est sublime.

Le troisième ange déchu, c’est un muet qui n’a pas encore trente ans : il a perdu sa mère tuée dans un accident (un camion de crème glacée) et c’est son père qui l’a élevé. Il ne parlerait plus depuis qu’il a mangé une boîte d’ananas (un truc comme ça). Il ne fait que des conneries : il force la fermeture de magasins et force des clients dans la rue à acheter de la marchandise ou à lui donner de l’argent. Il n’a pas de travail. Il tombe amoureux pour la première fois d’une fille mais elle n’en a rien à faire de lui. Il n’a rien dans sa vie, il est vide.

Le quatrième ange déchu, c’est une fille pas belle, presque laide. Elle s’est teinte en blonde pour se relooker mais elle n’est toujours pas jolie. Elle est un peu hystérique, pour se faire remarquer, attirer l’attention, elle est insupportable avec ses cris aigus. Elle fait pitié. Elle fait vraiment pitié. C’est pourtant elle qui réussit à coucher avec le meurtrier, le héros, dont rêve la femme sublime qui ne l’a pas. La vie est mal foutue, dégueulasse. Parce que le meurtrier ne l’aime pas, il s’en fout, il la baise juste parce qu’elle n’a aucun enjeu possible dans sa vie. C’est terrible d’être dans la position, dans  le rôle de cette fille, et ça aussi je me demande si je ne suis pas en train de le vivre, en moins moche, heureusement, parce que c’est trop pathétique et dévalorisant. Mais c’est ça qui est fort : la moche dont on a pitié, ELLE, elle couche avec le meurtrier tant convoité par la fille belle, la femme fatale qui rêverait tant de le faire avec lui. Et donc c’est ça aussi que je me dis pour me consoler : si la personne qu’on aime ne nous aime pas, on a au moins la consolation de lui faire l’amour malgré tout et ça, c’est un privilège, un cadeau immense, qui rend en dépit de toute dévalorisation, heureux.

Le cinquième ange déchu, c’est une fille qui vient de se faire larguer par son mec pour une copine qu’elle lui a présenté : il lui annonce leurs fiançailles. Elle souffre, elle souffre beaucoup. Elle rencontre le muet sur son chemin qui tombe amoureux d’elle, mais elle, elle n’en a rien à faire. Elle se sert de lui pendant un temps pour pleurer sur son épaule, puis l’abandonne. J’adore la scène où elle explique qu’elle est venue à un match uniquement parce qu’elle pensait qu’il viendrait et qu’elle s’agitait exprès pour qu’au cas où il la verrait, il la voit avec un autre. On a tous fait ça. Elle retrouvera l’amour plus tard et ne se souviendra même pas de lui. C’est l’ange le moins déchu de tous parce qu’elle s’en sortira.

Le meurtrier est le premier ange déchu parce qu’en annonçant à sa partenaire qu’ils ne travailleront plus ensemble, il provoque en elle la volonté de se venger. Elle lui demande d’accepter un dernier contrat exprès pour qu’il se fasse tuer. Il meurt. Il n’aura pas pu se ranger, devenir meilleur. Ce qui est horrible c’est qu’il ne lui a pas dit qu’il ne voulait pas devenir un homme meilleur, un homme bon, il a juste dit qu’il ne travaillerait plus avec elle, et forcément ça met en colère n’importe quelle femme amoureuse, ce type de déclaration. Ah les hommes…problème de communication.

Un film intéressant qui n’est pas un chef d’œuvre mais qui contient des scènes très belles, très émouvantes, très fortes : la scène où la femme fatale pleure après son rituel de masturbation ; la scène où l’hystérique reproche au meurtrier de l’avoir raccompagnée (quel connard, tous les mêmes : ils veulent être gentils et font six cents fois plus mal !) ; les scènes où le fils muet film son père, où le père regarde seul la vidéo, où le fils regarde la vidéo après sa mort.

  • Leon Lai : Wong Chi-Ming, le tueur (pas spécialement beau, Tony Leung aurait été mieux peut-être).
  • Takeshi Kaneshiro : He Zhiwu, le muet (le même qui joue le jeune flic dans Chungking Express)
  • Michelle Reis : la belle asiatique élancée aux cheveux raides et lisses et à la frange super sexy, la femme fatale.
  • Charlie Yeung : Charlie / Cherry, le cœur brisé.
  • Karen Mok : Punkie / Blondie / Baby, la moche avec qui on couche et dont on tombe pas amoureux.

    jeudi 16 septembre 2010

    BLONDE REDHEAD, Concert du jeudi 16 septembre 2010.



    Blonde Redhead : j'ai découvert ce groupe grâce à un collègue (G.G.) qui savait que j'aimais le trip-hop et m'a gravé "Misery is a butterfly", album que j'ai adoré (apparemment très différent de leurs autres albums), du trip-hop style Massive Attack, Portishead, Goldfrapp mais made in New-York, avec trois musiciens, dont deux polyvalents (guitare-synthé-chant féminin et masculin) et un batteur.

    Ce sont deux frères qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau : Simone Pace et Amedeo Pace (le batteur est effacé) et une japonaise sublime dont je suis tombée amoureuse : Kazu Makino.

    Elle est d'une sensualité incroyable et d'une beauté typiquement japonaise, les cheveux raides coupés à la samouraï et une frange d'enfer. Son visage n'est pas si beau (elle avait l'air spécialement fatiguée ce soir) mais tout le reste est canon, doux, sensuel. J'adore son déhanché, son style, son talent de musicienne à la guitare et au synthé, sa voix à la bjork, en moins dure, plus douce et enfantine.

    Comme tous les musiciens purs et durs, ils ne sont pas très bavards et toujours pas le fameux et simplissime "bonjour" auquel je tiens tant des groupes que j'aime, mais à la fin du spectacle ils nous ont au moins adressé des sourires chaleureux et Kazu Makino nous a envoyé des baisers.

    Le guitariste-chanteur ne cesse de coller sa tête à celle de Kazu ou à jouer presque sur elle : je crois qu'il est amoureux et que son frère tient la chandelle, enfin je dis ça moi, mais j'en sais rien du tout.

    J'aurais voulu être Kazu Makino dans une autre vie, elle est trop tout ce que j'aime. Mais pourquoi je suis pas japonaise ? Et pourquoi j'ai pas les cheveux raides ? Bon, allez, je vais essayer d'être contente de ce que je suis, mais c'est pas toujours évident.
    Si j'étais un mec, c'est clairement ce genre de nana que j'aurais voulu me faire et sortir avec. Bref, vous l'aurez compris : I LOVE KAZU MAKINO.

    samedi 11 septembre 2010

    Chungking Express (Chong qing sen lin), Wong Kar Waï, 1994.



    Chungking Express (Chong qing sen lin, Wong Kar Wai, 1994.

    ***Bon film
    Ce n’est pas un chef d’œuvre, mais il est malgré tout touchant dans sa métaphore de l’amour qui expire un jour comme n’importe quelle boîte de conserve, ainsi que les souvenirs.
    Nous avons deux histoires l’une à la suite de l’autre : celle, du policier matricule 223, 25 ans, qui a rompu il y a un mois avec sa petite-amie May qu’on ne verra jamais avec qui il est resté 5 ans. Il achète une boîte d’ananas en conserve par jour avec pour date de péremption le 1er mai, date de son anniversaire et décide qu’à la 30ème, son amour expirera. Il fait du jogging pour ne plus avoir assez d’eau dans son corps pour pleurer.
    Il tombe amoureux d’une tueuse à gages, mais à part qu’elle lui souhaite joyeux anniversaire sur sa messagerie, il ne se passera rien.
    Le lien entre les deux policiers est le vendeur de kebabs « midnight express » qui les console, leur parle quotidiennement.
    La deuxième histoire est donc celle d’un autre policier, matricule 633 qui vient lui aussi d’être largué par une hôtesse de l’air. La jeune cousine du gérant du Midnight Express tombe amoureuse de lui. L’hôtesse de l’air vient et remet une lettre que tous les gens du kebab lisent, la jeune femme aussi. A l’intérieur il y a la clef de l’appartement du policier. Elle s’y rend et vit son amour seule dedans pour lui jusqu’au jour où il la surprend. Il l’invite à dîner au Restaurant California à 20 heures, mais elle ne vient pas. A la place elle lui met un billet d’avion en place économique mais il n’ouvre pas la lettre pendant un an. Quand il l’ouvre, elle revient en hôtesse de l’air, il lui fait comprendre que son billet était tout mouillé par la pluie, elle lui dit qu’elle va le changer, et le film se finit comme ça, sur ce message que l’amour peut recommencer avec une autre personne même quand on a été dévasté par le précédent.

    Meilleures citations :
    Standardiste : Password ?
    223 : Undying Love.
    223 : « We’re all unlucky in love sometimes. When I am, I go jogging, the body loses water when you jog, so you have none left for tears. »
    223 : « If May doesn’t change her mind by the time I’ve bought thirty cans, then our love will also expire. »
    (et comme il en achète une par jour, il se laisse donc 1 mois)
    Nous sommes le dimanche 30 avril 1994. Ils ont rompu le 1er avril.
    « Somehow everything comes with an expiry date.
    Swordfish expires.
    Meat sauce expires.
    Even Cling-film expires.
    Is there anything in the world which doesn’t ? »

    Je ne retrouve plus ce passage du tout (l’ai-je rêvé ??) : « The date on the cans tell me I don’t have much time left. »
    Le gérant du Kebab :« Waiting makes women nervous. Drives them crazy. She went out with Richard. Next time get in quick.
    « On May first 1994, a woman wishes me a happy birthday. Now I’ll remember her all my life. 

    If memories could be canned would they also have an expiry date ? If so, I hope they last for centuries. »







    Récompenses


      vendredi 10 septembre 2010

      NATATION 14 : 1425 mètres, Alfred Nakache avec Emmanuelle.

      Aujourd'hui, contre-perf perso terrible due aussi aux horaires de merde de Nakache :
      16h30 (file d'attente aux caisses, vestiaires + casier + douches : on est dans le bassin vers 16h40)
      Évacuation des bassins vers 17h30, on a donc moins de 55-50 mn pour nager.
      Trop de monde.
      Je n'ai donc nagé que 1425 mètres ce qui est super nul et décevant.
      30 longueurs en brasse X 25 = 750 mètres
      27 longueurs en crawl X 25 = 675 mètres.
      Obligée de remettre ça dimanche...

      mardi 7 septembre 2010

      NATATATION 13 : PISCINE MENILMONTANT, Espace forme, 1 heure (avec Emmanuelle).

      4 euros 30 l'entrée.
      J'ai fait venir Emmanuelle du 18ème pour nager à Nakache à Belleville à 14h, mais bête que je suis, elle ferme à 13h30 et n'ouvre qu'à 16h30...
      Arrivée : 14h30
      Départ : 15h30
      Je n'ai pas pu compter mes longueurs le bassin étant en V de 17 m de côté sur 17 mais avec des escaliers, etc.
      J'ai fait au moins 1700 mètres sûr : 100 longueurs de 17 mètres et davantage mais je ne sais pas combien.
      Trop de gosses qui jouent, qui sautent, ce n'est pas un espace fait pour nager sereinement. Mais voilà, les horaires de Nakache, je les retiendrai maintenant...
       
      Avant : 56 kg
      Après : 55 kg

      Encore 2 kg à perdre mine de rien...et dire que je faisais 53,500 kg il y a quelques jours à peine...trop les boules le stress de la rentrée...

      samedi 4 septembre 2010

      SEANCE NATATION 12 : 2 km, Piscine Alfred Nakache, 4/9/2010

      Semaine 35 : 2000 m
      2000 mètres le 04/09/2010 Piscine Alfred Nakache [modifier] [supprimer]

      40 longueurs X 25 en brasse
      40 longueurs X 25 en crawl
      = 2 km.

      Arrivée : je sais pas l'heure exacte, j'en étais à 10 longueurs à 15h04
      Départ : 16h04 exactement.
      Donc j'ai de toute façon nagé beaucoup plus qu'une heure ; le maître nageur m'a d'ailleurs dit quand je suis sortie : "Vous avez nagé 1h30. Les gens viennent ici pour...mais vous...On sent que vous avez de l'énergie à revendre..."
      J'ai pas de l'énergie à revendre, j'ai du stress à revendre et beaucoup de sexe à oublier, ce n'est pas pareil...:))

      Bon, je ne me pèse plus jusqu'à ce que je fasse 4 km par semaine, parce que 2, ce n'est pas assez. Bon allez, je me pèse quand même sachant que je viens de déjeuner (il est 17h28, heureusement que Chris a déplacé le rdv à 20h au restau...) :

      Je fais 54,500 kg donc j'ai bien repris un kilo depuis la visite chez le gynéco et ça fait CHIER. Tout ça à cause du stress de la rentrée et des 2 km en moins que je fais par semaine + des restaus évidemment...Ouiiiiiiiiiiinns !

      Nouvel objectif : 50 kg.