Un blog pour se remuer les neurones et se secouer les fesses !
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vendredi 17 décembre 2010

NATATION 20 : 1 km 750, Alfred Nakache, 17/12/10.

Semaine 50 : 1750 m
1750 mètres le 17/12/2010 Piscine Alfred Nakache

1 km en brasse
750 mètres en crawl


en 50 mn (horaires débiles Nakache : 16h30-17h30 mais j'ai mis 10 mn à arriver dans le bassin, donc je n'ai eu que 50 mn).

For a fistful of dollars, Sergio Leone, 1964 (IT/ESP).

"Une fin ingrate".
(premier volet de la trilogie)



***Bon.

Histoire : c’est fou, mais j’ai adoré ce film sauf la fin qui m’a tellement énervée que je ne peux pas mettre que je l’ai trouvé très bien.
C’est l’histoire d’un yankee qui passe par un village pour trouver du travail. Il tombe dans un village où les cadavres s’accumulent entre deux familles ennemies : l’une mexicaine, l’autre américaine.
Il explique sa stratégie d’opportuniste au gérant du bar chez qui il loge : se mettre entre les deux et en tirer le meilleur parti financièrement.
Il y parvient très bien jusqu’à ce qu’il se décide de se mêler d’une histoire qui tire sur sa corde sensible : le méchant de l’histoire, fou et sanguinaire, séquestre la femme qu’il aime, déjà mariée avec un enfant qu’il l’empêche de voir. Le gentil et beau Clint Eastwood va donc aller à la rescousse de cette famille décomposée par le méchant.
La scène de torture du héros puni en représailles par la bande de méchants est horrible à voir et dure assez longtemps.  Mais tout finit bien et il devient très riche.

Critique : Tout était une histoire parfaite sauf que le gérant du bar qui s’est fait torturer sans jamais parler pour révéler où se cachait le héros n’est pas du tout remercié ! Alors que le héros est devenu super riche ! Alors d’accord, c’est implicite, m’enfin, dans un divertissement tel qu’un western spaghetti, on ne doit pas faire dans l’implicite, merde : on aurait dû avoir une scène très claire où le héros remercie financièrement le gérant qui l’a nourri et logé gratuitement tout le long du film. Justement, c’est comme ça que j’avais interprété le titre du film, moi : « Pour une poignée de dollars », c’est-à-dire ce qu’il a promis de payer au gérant plus tard pour sa bouffe et son logement, en attendant de trouver du travail avec les deux familles ennemies. Mais je m’étais fourvoyée…
Cette fin m’a écœurée, j’ai plusieurs fois songé à revoir la fin afin d’être sûre de ne pas avoir raté cette scène où le héros donne ce qu’il doit et beaucoup plus à quelqu’un qui sans être son ami, a accepté d’être torturé pour lui. Mais non, la scène de fin où ils se parlent à peine comme si de rien n’était sans même un regard, même si la virilité le commande, etc. m’a tellement énervée que je n’ai pas pu vérifier. Si vous avez vu une quelconque scène qui ressemblerait à un remerciement, merci de m’en fait part, je reviendrai sur mes propos…

Quand Wikipédia frappe à la porte de notre ignorance :
« Ce film serait un plagiat du film Yojimbo d’Akira Kurosawa[1]. Les producteurs, qui n’avaient pas prévu que le film remporte un succès international, ont négligé de négocier les droits de Yojimbo pour le monde entier. Un procès a retardé la sortie du film aux États-Unis (1966), à l’issue duquel Kurosawa s’est vu accorder les droits du film pour l’exploitation au Japon.
Le réalisateur avoua s’en être largement « inspiré sans aucun complexe » une dizaine d’années plus tard. Il déclare à un journaliste : « J’ai vu un film de Kurosawa : Yojimbo. On ne peut pas dire que c’était un chef-d’œuvre. Il s’agissait d’un démarquage de La Moisson rouge de Dashiell Hammett. Pourtant, le thème me plaisait : un homme arrive dans une ville où deux bandes rivales se font la guerre. Il se place entre les deux camps pour démolir chaque gang. J’ai songé qu’il fallait replacer cette histoire dans son pays d’origine : l’Amérique. Le film de Kurosawa se passait au Japon. En faire un western permettait de retrouver le sens de l’épopée. Et comme ce récit s’inspirait également d’Arlequin, serviteur de deux maîtres de Goldoni, je n’avais aucun complexe d’être italien pour opérer cette transplantation. Sans compter que l’inventeur du western n’est autre qu’Homère. Sans oublier que le western est un genre universel parce qu’il traite de l’individualisme. »[2