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lundi 21 février 2011

POULET AUX PRUNES de Marjane Satrapi, 2008 (IRN)


****Excellent.
Histoire : C’est l’histoire d’un musicien, Naser Ali, qui rencontre dans la rue des années plus tard son amour de jeunesse qui ne le reconnaît pas. A la recherche d’un nouveau tar (instrument à cordes iranien) que son épouse a cassé et après plusieurs tentatives ratées de retrouver goût à la musique, il décide de mourir.
Il meurt. La B.D. raconte les sept jours qui ont précédé sa mort et nous voyons successivement ses rapports avec son frère, sa fille, son fils, son épouse et sa mère ainsi que cet amour de jeunesse, qui était la femme de sa vie.
Critique : à offrir d’urgence à tous les amis artistes maudits de la planète (un peu comme la B.D. Kiki de Montparnasse). L’histoire est triste, le ton est très drôle.
Cette B.D. a deux leçons de vie :
La première c’est qu’il ne faut pas épouser une personne juste parce qu’elle est gentille et disponible si elle ne nous plaît pas, car ces mauvaises raisons se paieront plus tard.
La deuxième, c’est qu’il ne faut pas se fier aux apparences en ce qui concerne l’affection que nous portent les autres : parfois, on se trompe énormément.
Citations :
« La cigarette est la nourriture de l’âme » (sa mère)
« Le destin donna raison à Nasser Ali Khan : effectivement, Mozaffar ne devint jamais ni maigre, ni artiste, ni suicidaire, ni même morose et mélancolique ». (son fils)
« Ne t’en fais pas mon petit. Dis-toi que tu vis une véritable histoire d’amour.
- ?
- Mais bien sûr. As-tu déjà vu quelqu’un écrire un poème sur la femme qu’il a épousée et qui l’engueule quatre fois par jour ? Crois-tu que si Roméo et Juliette avaient eu six gosses ensemble, on aurait écrit un livre sur eux ? Tu souffres ! C’est pour ça que tu joues si bien maintenant ! » (son maître de Tar)

Conclusion :
- J’espère que j’écrirai aussi bien que Nasser Ali joue car nous avons les mêmes motivations, même si contrairement à lui je n’ai pas eu la chance que ce soit réciproque. Il faudra donc penser à mettre ce livre dans la bibliographie du roman, je ne sais pas encore dans quel contexte l’inclure dans la fiction.
- Donne envie de manger du poulet aux prunes iranien.

Idée : c’est un cadeau pour Mostafa, qui est iranien.