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jeudi 22 décembre 2011

DIANE ARBUS (NY 1923-1971) : LA PHOTOGRAPHE DES ANNÉES 60-70 ET DES « MINORITÉS TRANQUILLES ».

Avec : Danielle.
Date : le jeudi 22 décembre 2011.
Lieu : Musée du jeu de paume, métro Concorde.
Tarif : Entrée gratuite grâce à Mimi, la tante de Danielle, sinon le tarif normal est de 6-7 euros.
 
Diane Arbus, c’est avant tout la photographe d’une époque : celle des années 60 et 70 (période Mad Men pour les fans), à travers des portraits de gens.

C’est donc une véritable mine d’informations visuelles sur les gens de l’époque.
Ses sujets ? Des maigres, des gros, des jeunes, des vieux, des nains, des géants, des noirs, des Juifs, des transformistes (beaucoup), des nudistes, des mongoliens, des anciens rois ou reines de bal. Pour la plupart donc, des marginaux physiques ou ethniques ou sociaux (ou plusieurs combinés à la fois).

Son but a été de photographier les « minorités tranquilles ».

On admire la démarche, qui devait être subversive à l’époque, mais on regrette l’absence terrible de narration des photos d’une part, et l’absence de tendresse d’autre part, pour les sujets : il n’y en a pas. Les portraits sont neutres.

Peut-être que celles des trisomiques touchent plus mais c’est peut-être à cause des commentaires de la photographe à leur sujet à côté.

Notons la fin tragique de l’artiste : "dépressive, elle met fin à ses jours le 26 juillet 1971 à Greenwich village" ; elle avait donc à peine 48 ans lorsqu'elle s'est suicidée, mais je n'ai pas trouvé la cause de sa dépression.

THE CITATION de Diane Arbus : "There are the proof than something was there and no longer is. Like a stain. And the stillness of them is boggling. You can turn away but when you come back, they'll still be looking at you".
boggling : époustouflant.
Comment s'exprimerait la démarche de Diane Arbus aujourd’hui ? Quelles sont les minorités tranquilles ?

Les minorités tranquilles d’aujourd’hui, ce serait encore les marginaux physiques qui n’ont pas changé. Socialement, ce serait encore les homosexuels, toujours les gays, mais davantage les lesbiennes par exemple. Les sans-papiers. Les SDF dans la rue. Les marginaux dans le métro. Les ghettos ethniques multicolores parisiens, style Belleville ; etc. Les physiques détonants. Il y a de quoi jouer à Diane Arbus aujourd’hui à Paris.

Quelques d’œuvres de Diane Arbus : 

La plus connue, celles des jumelles :




Un couple d'adolescents en 1963, Hudson Street (ils ont une tête d'enfants de 12 ans dans des habits de vieux) :


Des enfants qui fument dans Central Park :



Un enfant (maigre) avec une grenade dans Central Park :




Un homme très maigre :


Un Mexicain nain :


 
Un géant juif avec ses parents (1970) :








Des trisomiques :




Un travesti :






Deux dames âgées :




Reine et roi de bal :




Jorge Luis Borges :




Diane Arbus par Alan Arbus en 1949 (ils divorcent en 1969, soit 20 ans plus tard) :




Enfin, un site sur plusieurs artistes dont je fais la promotion à la demande de Rebecca d'Artsy.net :
https://www.artsy.net/artist/diane-arbus
"Our Diane Arbus page provides visitors with Arbus's bio, over 90 of her works, exclusive articles, and up-to-date Arbus exhibition listings. The page also includes related artists and categories, allowing viewers to discover art beyond our Arbus page. We would love to be included as an additional resource for your visitors via a link on your page".

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