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vendredi 30 avril 2010

Crime et Châtiment de Fedor Dostoievski, 1866 (suite et fin). "A la dialectique s'était subtituée la vie".



Bon, alors je continue "le résumé" de l'histoire avec la 4ème partie (sachant que je n'ai plus lu mais survolé le livre, vive Daniel Pennac) :
- Rupture des fiançailles entre Dounia et Loujine.
Le fiancé, Pierre Petrovitch Loujine, avait bien stipulé dans sa lettre qu'il ne voulait pas que le frère de Dounia, Rodion, soit là à leur premier rendez-vous à Saint-Petersbourg. Mais bien sûr, il vient. Disputes. Chantage affectif. Dounia dit qu'elle n'a pas à choisir entre son frère et lui. Rupture de fiançailles.


5ème partie :
- Enterrement et fête de l'homme mort écrasé par les chevaux.
Catherine, sa veuve semble devenir folle. Pierre Petrovicth fait un coup vraiment mesquin : il met un billet dans la poche de Sonia (Sophie), la fille de l'homme écrasé afin qu'elle soit accusée de vol. Pourquoi ? Parce qu'il avait sous-entendu que Rodion la fréquentait (elle est prostituée), et comme la mère et Dounia avaient fait confiance en leur fils et frère plutôt que lui, il a donc voulu la compromettre...Mais c'est...le gros pervers du village de Dounia qui sauve Sonia : il témoigne qu'il a vu Loujine mettre un billet dans la poche de la jeune fille à son insu et c'est Raskolnikov qui comprend pourquoi.
La mauvaise conscience de Raskolnikov est trop lourde, il se confie à Sonia et lui dit tout. Au lieu d'en être choquée et de réagir en conséquence, elle tombe follement amoureuse de lui (ah, les femmes...).
Catherine complètement devenue folle, meurt. Un homme bon se charge de tout et envoie les deux orphelins laissés dans des familles ou l'hospice je ne sais plus, quant à Sonia, il lui donne de l'argent.

6ème partie :
- Razoumikhine prévient Rodion que Dounia avait l'air perturbée par une lettre mystérieuse.
- Interrogatoire de Porphyre Pétrovitch (le juge chargé d'instruction) qui essaye de faire craquer Raskolnikov psychologiquement.
- Raskolnikov soupçonne Svidrigaïlov (le gros pervers qui embêtait sa sœur) d'être venu la suivre à Saint-Petersbourg pour la harceler de nouveau. Il s'entretient donc longuement avec lui et essaye de le prévenir de ne rien tenter. Celui-ci lui raconte sa vie conjugale passée longuement et lui dit qu'il est fiancé à présent à une très jeune fille dont il fait le récit des fiançailles d'une façon libidineuse (passage à la Nabokov sans avoir lu Nabokov : un vieux s'excite comme un fou sur une très jeune fille) et donc qu'il n'a pas à s'inquiéter mais il précise que contrairement à ce que pense Rodion, c'est Dounia qui l'a cherché. Il sait également tout à propos du crime de Raskolnikov : sa chambre donne sur celle de Sonia et il entend tout à travers les murs peu épais. Ils se séparent car Svidrigaïlov est pressé de partir.
- Et pour cause...Il a rendez-vous avec Dounia...qui est venue bêtement à ce rendez-vous car il lui a dit qu'il avait des révélation sur "le crime" de son frère dans une lettre (c'était lui). Résultat, il la séquestre si elle ne cède pas sexuellement...Heureusement, elle arrive à s'en sortir grâce à une arme à feu qu'elle avait apportée, elle tire mais le rate. Finalement, elle jette le révolver et le supplie de la laisser s'en aller. Il le fait.
- Suicide de Svidrigaïlov dans la rue ; pendant ce temps, Raskolnikov se rend et avoue tout à la police.
Il ne reconnaît toujours pas le mal qu'il a fait et croit toujours en ses idées. Pour lui, son seul crime, c'est d'avoir été lâche et de n'avoir pas pris l'argent et d'avoir culpabilisé.

EPILOGUE
Razoumikhine est avec Dounia
Sonia rend visite à Raskolnikov tous les jours pendant 7 ans.
Au début, il ne l'aime pas, mais au fur et à mesure il se rend compte de son dévouement et de tout le mal qu'il lui a fait et a fait (son crime) et finit par l'aimer de tout son cœur : "A la dialectique s'était substituée la vie".

(Je n'ai pas fini de copier les citations ultra-longues)

CONCLUSION : ce qui m'a intéressée dans ce livre, au-delà du débat sur la culpabilité ou non d'un homme dans un crime, débat intéressant voire majeur bien sûr, c'est surtout cette idée de vivre selon des principes, ses principes, ses idées toute sa vie jusqu'au bout ou de vivre tout court, se laisser aller et ne pas réfléchir. Moi c'est ça qui m'a le plus intéressée. Parce que la conclusion du livre, c'est de se laisser vivre et de ne pas gâcher son existence avec ses principes. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, pour moi en tout cas.