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samedi 11 décembre 2010

THE GOOD THE BAD AND THE UGLY, Sergio Leone, 1966 (IT-ESP)

À l’époque où les hommes n’étaient pas encore des métrosexuels…


****Très bon.

Histoire : Trois hommes sont à la recherche d’un butin de guerre de la Guerre de Sécession aux Etats-Unis. L’un est le "méchant» et connaît le nom du cimetière ; l’autre est le « gentil » et connaît le nom de la tombe, ils sont donc obligés de faire route ensemble afin de trouver le butin. Le troisième est un « truand » et les oblige à le conduire au butin.
Ce qui est génial dans ce film c’est avant tout l’ambiance : tous les clichés sont réunis pour nous faire passer un bon moment. C'est un excellent divertissement.

Nous avons trois personnages cupides avec chacun un style et des traits de caractère différents.
Blondie « le gentil » (Clint Eastwood à son apogée) est l’homme le plus beau et le plus sexy de la terre dans ce film : il est cupide, mais il a le cœur sur la main dans les moments difficiles et ne tue pas des gens dans son travail. Il a toutes les mimiques et les attitudes les plus viriles et les plus attendrissantes de la terre à la fois. Il fume des cigarillos. Il est là pour plaire au public féminin, c’est clair mais aussi masculin, comme un idéal à atteindre. C’est le cupide humaniste.  

Tuco « le méchant» est le personnage burlesque du film : il est très cupide, malhonnête, cruel, ridicule et bête, mais il est indéniablement tenace et déterminé. Une scène brève mélodramatique nous révèle la complexité du personnage : moche, méchant et con, ok ; mais il a eu le courage de rester avec des parents qui ne semblent pas avoir été les meilleurs parents du monde et comme tout le monde a besoin de faire semblant d’être aimé. C’est le cupide comique.

Seul Angel Eyes  « le truand » n’a rien pour lui, c’est donc le vraiment très très méchant. Il tue sans scrupules son prochain. Il est bien fait mais n’est pas charmant. Il tue des pères de famille, méprise les femmes et les frappe sans vergogne et il est capable aussi de devenir responsable dans l’Armée uniquement par opportunisme sans aucun idéaux politiques. C’est le cupide dénué d’humanité.
La musique est mémorable.

Conclusion : un classique de western spaghetti à voir pour se détendre et à revoir pour mater le plus bel homme du cinéma à cette époque : Clint Eastwood. Un véritable sex symbol.

Citation : "If you work for a living, why do you kill yourself working ?"

Idée de visionnage : C'est Emmanuelle qui nous entraîne toutes dans sa phase "westerns spaghetti", son enthousiasme est contagieux...

Pour en savoir plus sur le contexte historique du film :

NATATION 19 : 2km, Alfred Nakache

Semaine 49 : 2000 m
2000 mètres le 11/12/2010 Piscine Alfred Nakache
1km brasse, 1 km crawl
Arrivée : 13h09
Départ : 14h10