Un blog pour se remuer les neurones et se secouer les fesses !
Un blog pour encourager tous ceux qui n'ont pas envie de se laisser aller avec non-garantie de succès, ni pour eux, ni pour moi-même. ;-)

vendredi 30 septembre 2011

NATATION SEPTEMBRE BILAN NON CHIFFRE


SEPTEMBRE

NATATION 58 :
Mardi 20 septembre : Jastar, ma première séance de natation au Kazakhstan avec Lee de Manchester.
27X25 = 1 km 40 mn.

NATATION 59 :
Dimanche 25 septembre, Kazakhstan Complex, 1650 mètres.
Matin, 10h30-11h45
Ma première séance en solo.
Je constate avec une dame d’origine russe qui parle anglais la saleté de la piscine (gros dépôt de sable au fond) qui très gentiment me prête son sèche-cheveux en me recommandant d’en acheter un, surtout pour l’hiver.
33X50m = 1650 mètres

NATATION 60
Dimanche 25 septembre, Jastar, avec Lee, ?
Soir, 19H30, ?

NATATION 61
Mardi 27 septembre, Kazakhstan Complex, 1250 mètres.
21.00-21.45
Je prends mon abonnement à 6000 tengues pour 12 séances.
Je réussis à dire à un gars que je veux pas donner mon numéro de téléphone.
25 X 50 m = 1250 mètres

Bilan : J’ai tellement galéré à trouver la Jastar (Abay Khan street) et la session est tellement courte (45 mn) que j’oublie de me concentrer sur le nombre de longueurs…A la Kazakhstan complex, il suffit qu’on me parle et pouf ! J’oublie tout. Malgré toutes ces excuses, j’ai perdu clairement le rythme : normalement, je fais 1 km en 30 mn soit 40 longueurs pour la Jastar et 20 pour la Kazakhstan ; or j’arrive à peine à dépasser ce chiffre. En 45 minutes, je devrais me fixer pour objectif de faire 60 longueurs pour la Jastar et 30 longueurs pour la Kazakhstan.

samedi 17 septembre 2011

RUNNING 3 : 5 km en 55 mn, Sport Time, Astana.

1ère séance dans salle de sports (ce qui est con vu le temps magnifique mais bon je voulais voir la salle donc je l'ai essayée) sur tapis roulant :
5 km en 55 mn
28 calories brûlées
(ce qui est ridicule nous sommes bien d'accord : c'est fini les gâteaux l'après-midi, les jus de fruits, etc. dus à la déprime de pas pouvoir faire de sport, justement...).

Un an : 60.000 tengues
6 mois : 45.000 tengues
1 mois : 10.000 tengues.
Sachant qu'évidemment,, j'ai besoin de 8 mois minimum...soit 45.000 + 20.000 = 65.000 tengues ; le calcul est vite fait...6 mois ça s'arrêterait en mars, c'est pas assez parce que j'ai besoin aussi du mois d'avril. La fin de l'hiver c'est mai, au printemps.

Dorénavant à la cantine, ce sera à chaque fois :
- Une soupe
- Des crudités
- Des féculents
- Du poissons au lieu de la viande.

jeudi 15 septembre 2011

Wait Until Spring, Bandini, John Fante, 1938 (US)



Wait Until Spring, Bandini, John Fante, 1938 (US)

Résumé : c’est l’histoire d’une famille d’immigrés italiens dans le Colorado, avec toujours comme personnages principaux chez Fante, le père et le fils de la famille. Le père comme le fils doivent attendre le printemps pour être heureux : le père, pour travailler ; le fils, pour jouer au base-ball, sa passion ; d’où le titre.
Vivant à crédit chez l’épicier, la famille se nourrit des œufs du poulailler familial tous les jours au petit-déjeuner et au dîner, avec du pain et du beurre (quand il y en a).
La situation est due au climat : le père de famille ne peut poser de briques tant que c’est l’hiver, mais c’est aussi un fervent joueur de cartes qui perd régulièrement de l’argent.
Svevo ne supporte pas sa belle-mère qui déplore la misère de la famille de sa fille : à chaque fois qu’elle vient, c’est la guerre. Il décide d’anticiper le problème en allant prendre un verre avec son ami Rocco, de la même région d’Italie que lui, Abruzzi. Rocco lui trouve du travail chez la veuve Hildegarde, très riche et belle…

Le père : Svevo Bandini. Maçon (poseur de briques), ne peut travailler en hiver et doit attendre le printemps pour poser des briques. Ruine régulièrement sa famille en jouant et en buvant. Avait promis monts et merveilles à sa femme avant de l’épouser. Son plus gros souci c’est qu’ils ne sont pas propriétaires de la maison.
La mère : Maria Bandini. Fervente pratiquante n’ayant pas fait d’études, un peu simplette mais gentille et courageuse. Sa mère l’humilie en permanence devant ses enfants. A été belle dans sa jeunesse mais ne l’est plus depuis longtemps à cause de la pauvreté, du froid et de la fatigue.
Le fils aîné : Arturo Bandini. L’adolescent complexé par ses boutons d’acné, sa petite taille et par-dessus tout sa pauvreté et ses origines italiennes. Aurait aimé être américain WASP dans une école publique. Passionné de base-ball (et de cinéma), il est amoureux de Rosa Pinelli, une fille qui est dans sa classe depuis des années.  Il doit attendre le printemps lui aussi pour jouer au base-ball.
Federico : le benjamin. Fait beaucoup de bêtises.
Augusto : le cadet. Se destine à être prêtre.

Commentaire : ce qui est émouvant dans ce livre, c’est la colère du fils contre sa mère qui se martyrise tout le temps et son admiration inconditionnelle pour son père (qui ne le mérite pas), contre laquelle il doit lutter parce qu’il ne supporte pas malgré tout de voir sa mère souffrir. C’est dur.
La fin est aussi émouvante.  
Quand on lit ce livre, on peut manger des œufs pendant une semaine sans problème, on sait qu’une famille d’Italiens immigrés du Colorado en a mangé pendant des années pour survivre et ont créé un génie littéraire qui nous procure à chaque fois du baume au cœur.
Toutefois la lecture de ce livre n’est pas indispensable, je ne la conseille absolument pas, ça n’a pas la puissance de Ask the Dust et risquerait de fortement vous décevoir.
Un film belge de 1989 adapte le livre et directed by Dominique Deruddere. Starring Joe Mantegna, Ornella Muti, Faye Dunaway.

LECTURE DE SEPTEMBRE 2011.