mercredi 6 mars 2013
POEME : LA VIE EST AILLEURS.
La vie est ailleurs et j'ai cru qu'elle était située
Dans l'un de ces pays de l'Atlas mille fois contemplé.
Et j'ai voyagé.
Mais l'exilé le sait,
L'expatrié le sait,
L'herbe n'est jamais plus verte ailleurs :
La liberté est ici un espoir.
La liberté est là-bas une illusion.
La liberté n'existe pas.
La vie est ailleurs et j'ai cru qu'elle était située
Entre mes cuisses et les tiennes,
Entre mon cœur et le tien,
Entre toi et moi.
Et j'ai aimé.
Mais je m'étais trompée :
L'amour était chez moi un espoir.
L'amour était chez toi une illusion.
L'amour n'existe pas.
La vie est ailleurs et j'ai cru qu'elle était située
Dans une synagogue, une église, une mosquée,
Entre une entité supérieure et moi,
Entre notre créateur et moi.
Et j'ai prié.
Mais je m'étais trompée :
Dieu est chez les croyants un espoir.
Dieu est chez les athées une illusion.
Dieu n'existe pas.
Alors j'ai compris que la vie était ailleurs,
Ni dans un quelconque lieu physique,
Ni dans aucun amour éternel et sacré,
Si ce n'est dans des moments de grâce, ces instants divins,
Où l'on aime quelqu'un profondément,
Où l'on aime sans peur du lendemain,
Et puisque le Temps m'a volé la beauté de ton sourire,
L'éclat de ton rire et l'étincelle de tes yeux,
Je sais à travers mes souvenirs que tout ce qui n'existe pas,
Existait bien.
La vie est ici et maintenant.
Paris, mercredi 6 mars 2013, 23h48./mercredi 25 janvier 2017, 00h09.
samedi 2 mars 2013
O.P.I. : Ongles Prodigieusement Indélébiles (USA, XXème siècle).
Comment ai-je découvert la marque O.P.I. ? En faisant une pédicure avec (et offerte par) Sabine au bar à ongles de l’institut de beauté Cocoon, dans le 14ème, rue des Plantes.
Pourquoi O.P.I., c’est THE marque de vernis à ongles qui tue ?
1) La facilité et l’efficacité de la pose : moi qui ne suis pas patiente DU TOUT avec ce genre de connerie superficielle de se mettre du vernis sur les ongles (lol) j’ai ENFIN trouvé un vernis facile à mettre qui sèche rapidement POUR DE VRAI ! Et qui en plus, n’a même pas besoin de s’en vanter sur son packaging ni même de dépenser une fortune dans la publicité : tout le monde le sait. Obtenir une excellente réputation et une réputation mondiale grâce à la qualité de ses produits, ne devrait-il pas être l’objectif premier de toutes les marques ? Les Américains l’ont fait pour le vernis à ongles.
2) La durée : parce que ça fait PLUS d’un mois qu’elle dure parfaitement sur mes pieds !!! Incroyable, non ? Quand on est habitué à ce qu’un vernis de supermarché de marque connue à 10 euros ne dure que quelques jours…
3) Le marketing littéraire : parce que j’ADORE les noms farfelus qu’ils donnent à chaque vernis ; mais au point RIDICULE que parfois je ne veux pas m’acheter des vernis qui m’iraient bien sans aucun doute sous prétexte que je n’aime pas leur nom et vice versa : prise de tête garantie.
4) Pour leurs couleurs « nude » au quotidien et leurs couleurs vives en été : pour aller au travail, on n’a pas besoin d’une couleur vive qui dure des siècles et des siècles, do we ? En revanche, une couleur nude qui dure de façon impeccable au moins trois semaines, c’est top ! Quant aux couleurs vives, vive l’été : deux poses de vernis suffiront largement, une en juillet et une en août, alors concentrez-vous bien sur le choix de la couleur…
Les points négatifs :
La contenance et le prix ! A-t-on besoin de flacons de vernis d’une aussi grande contenance ? Moi, perso, je n’arrive pas à finir un vernis en une année entière, donc si j’en achète deux, ça va me durer le double pour chaque vernis, et ainsi de suite. Non à la surconsommation ! Non au gaspillage inutile !
Ma suggestion à la marque : Créer deux formats, deux contenances, deux prix.
MES VERNIS O.P.I. / mes expériences O.P.I. :
1) « Red lights but where ? », un orange-rose-corail du plus bel effet en été.
C'est le premier vernier O.P.I. que j'ai essayé au bar à ongles chez Cocoon. J’ai choisi ce vernis en pensant à Y., à cause du nom qui évoque le danger : il est présent, certes mais où ? Par rapport à quoi dois-je me protéger exactement ? L’aimer ? Ce vernis incite à désinvolture car il suggère que l’on ne voit pas les signes qui avertissent du danger.
2) « Cosmo or cosmonot tonight ? », un marron-beige doré-irisé discret et classe à la fois..
Exemple de vernis dont je savais pertinemment à l’avance qu’il m’irait bien mais dont je n’aimais pas le nom suffisamment pour avoir envie de l’acheter. C’est débile ! Le packaging est un métier qui me fascine parce que j’y suis très sensible moi-même : c’est la reconversion professionnelle de mes rêves. J’aurais bien aimé prendre aussi un rose pâle dans la foulée style : Samoa Sand.
10 euros, Sydney.
3) « Tickle my France, Y » :
J’ai hésité à l'acheter parce qu'il me paraissait trop foncé (style café au lait, or c'est déjà ma couleur de peau) et en même temps, j'avais vraiment envie pour ma collection d'objets "y" et il est si mystérieux dans le nom de ce vernis...Finalement, des photos vues sur Internet grâce à d'autres femmes m'ont décidée car il est en fait rosé poudré. C'est un nude parfait, je l'adore. Voir photo ci-dessous.
10 euros, Astana.
Combien ça coûte ?
*Une pédicure avec pose de vernis, ça coûte 33 euros à Paris dans le bar à ongles Cocoon, XIVème.
*Deux vernis en promo à 25 dollars australiens au duty free à l’aéroport de Sydney, soit 20 euros.
*10 euros dans une boutique d’Evrasia, Astana, Kazakhstan.
Pourquoi O.P.I., c’est THE marque de vernis à ongles qui tue ?
1) La facilité et l’efficacité de la pose : moi qui ne suis pas patiente DU TOUT avec ce genre de connerie superficielle de se mettre du vernis sur les ongles (lol) j’ai ENFIN trouvé un vernis facile à mettre qui sèche rapidement POUR DE VRAI ! Et qui en plus, n’a même pas besoin de s’en vanter sur son packaging ni même de dépenser une fortune dans la publicité : tout le monde le sait. Obtenir une excellente réputation et une réputation mondiale grâce à la qualité de ses produits, ne devrait-il pas être l’objectif premier de toutes les marques ? Les Américains l’ont fait pour le vernis à ongles.
2) La durée : parce que ça fait PLUS d’un mois qu’elle dure parfaitement sur mes pieds !!! Incroyable, non ? Quand on est habitué à ce qu’un vernis de supermarché de marque connue à 10 euros ne dure que quelques jours…
3) Le marketing littéraire : parce que j’ADORE les noms farfelus qu’ils donnent à chaque vernis ; mais au point RIDICULE que parfois je ne veux pas m’acheter des vernis qui m’iraient bien sans aucun doute sous prétexte que je n’aime pas leur nom et vice versa : prise de tête garantie.
4) Pour leurs couleurs « nude » au quotidien et leurs couleurs vives en été : pour aller au travail, on n’a pas besoin d’une couleur vive qui dure des siècles et des siècles, do we ? En revanche, une couleur nude qui dure de façon impeccable au moins trois semaines, c’est top ! Quant aux couleurs vives, vive l’été : deux poses de vernis suffiront largement, une en juillet et une en août, alors concentrez-vous bien sur le choix de la couleur…
Les points négatifs :
La contenance et le prix ! A-t-on besoin de flacons de vernis d’une aussi grande contenance ? Moi, perso, je n’arrive pas à finir un vernis en une année entière, donc si j’en achète deux, ça va me durer le double pour chaque vernis, et ainsi de suite. Non à la surconsommation ! Non au gaspillage inutile !
Ma suggestion à la marque : Créer deux formats, deux contenances, deux prix.
MES VERNIS O.P.I. / mes expériences O.P.I. :
1) « Red lights but where ? », un orange-rose-corail du plus bel effet en été.
C'est le premier vernier O.P.I. que j'ai essayé au bar à ongles chez Cocoon. J’ai choisi ce vernis en pensant à Y., à cause du nom qui évoque le danger : il est présent, certes mais où ? Par rapport à quoi dois-je me protéger exactement ? L’aimer ? Ce vernis incite à désinvolture car il suggère que l’on ne voit pas les signes qui avertissent du danger.
2) « Cosmo or cosmonot tonight ? », un marron-beige doré-irisé discret et classe à la fois..
Exemple de vernis dont je savais pertinemment à l’avance qu’il m’irait bien mais dont je n’aimais pas le nom suffisamment pour avoir envie de l’acheter. C’est débile ! Le packaging est un métier qui me fascine parce que j’y suis très sensible moi-même : c’est la reconversion professionnelle de mes rêves. J’aurais bien aimé prendre aussi un rose pâle dans la foulée style : Samoa Sand.
10 euros, Sydney.
3) « Tickle my France, Y » :
J’ai hésité à l'acheter parce qu'il me paraissait trop foncé (style café au lait, or c'est déjà ma couleur de peau) et en même temps, j'avais vraiment envie pour ma collection d'objets "y" et il est si mystérieux dans le nom de ce vernis...Finalement, des photos vues sur Internet grâce à d'autres femmes m'ont décidée car il est en fait rosé poudré. C'est un nude parfait, je l'adore. Voir photo ci-dessous.
10 euros, Astana.
« Tickle my France, Y », by O.P.I.
Combien ça coûte ?
*Une pédicure avec pose de vernis, ça coûte 33 euros à Paris dans le bar à ongles Cocoon, XIVème.
*Deux vernis en promo à 25 dollars australiens au duty free à l’aéroport de Sydney, soit 20 euros.
*10 euros dans une boutique d’Evrasia, Astana, Kazakhstan.
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