Un blog pour se remuer les neurones et se secouer les fesses !
Un blog pour encourager tous ceux qui n'ont pas envie de se laisser aller avec non-garantie de succès, ni pour eux, ni pour moi-même. ;-)

dimanche 3 mai 2015

BIO, UN BUSINESS COMME LES AUTRES ? DE CHRISTIAN JENZSCH, 2014.




BIO, UN BUSINESS COMME LES AUTRES ? DE CHRISTIAN JENZSCH, 2014.



Réalisateur : Christian Jenzsch.
Pays : Allemagne.
Année de diffusion : 2014
Chaîne de diffusion : Arte.


En Europe, les produits bio génèrent 21 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Un succès qui s'est accompagné d'une forte industrialisation des modes de production. Quant aux idéaux du commerce équitable, ils sont battus en brèche par ceux qui rémunèrent la main-d'œuvre à vil prix. Enquête sur un business qui n'est pas exempt de pratiques scandaleuses.

Introduction :

Pour répondre à la demande de l'agriculture bio, celle-ci devient...intensive pour finir dans des magasins de hard discount allemands, des supermarchés et des hypermarchés.


Pour cela, les entreprises privées emploient de la main d'œuvre à bas prix au détriment du respect de l'être humain. Le label bio ne signifie pas "commerce équitable". Il faut les deux.


Pire, les labels bio font objet de corruption partout dans le monde et ne sont pas fiables du tout.

0-  La galère pour obtenir un label bio.
Tout au long du documentaire on suit la galère d'une Allemande qui cherche un label bio pour des gélules de cynorrhodon (baies d'églantier), compléments alimentaires fabriqués par un Norvégien. À la fin, le logo allemand Naturland refuse à cause de la gélatine et la Norvège refuse à cause du cynorrhodon lui-même (pourquoi, on ne nous précise pas)...La dame ne comprend vraiment pas pourquoi son produit ne peut pas être certifié bio. Elle est persuadée que nombre de produits changent juste d'emballage mais pas de contenu tout en étant vendus plus chers. 
Je l'ai constaté moi aussi avec une huile d'olive tunisienne vendue à Monoprix qui a une étiquette "bio" depuis quelques semaines : même bouteille, même produit mais étiquette différente. Suspect.

1- La Roumanie est des pays les plus exploités par l'Europe occidentale pour produire de l'agriculture bio...intensive.
Un hectare en Allemagne vaut entre 26.000 et 35.000 euros.
Entre 70000 et 100000 en Autriche et en Suisse.
2500 euros en Roumanie...
L'investisseur suisse, ex-banquier qui achète en Roumanie, en Amérique du Sud (avec des bailleurs de fond arabes), critique les Roms qui ont volé le bois qui devait servir à faire des piquets pour en faire du chauffage. La demande est supérieure à la demande. "Acheter bio est tendance".

2- Les magasins de hard discount allemands font la loi.
Ils préfèrent les pommes de terre égyptiennes bio plutôt que des pommes de terre allemandes bio pourtant très bonnes et locales mais plus chères.
Pression sur les producteurs allemands pour faire baisser leurs prix.
Exemple Lidl pour un kilo de pommes de terre Annabelle : de 2,29 à 1,99 euros.

3- Retour en Roumanie.
Un agriculteur roumains en colère : on leur vole leurs terres. Révolté par ces investisseurs étrangers qui obtiennent des subventions pour leur conversion au bio sans aucun égard pour les gens qui vivent ici, leurs traditions, leur culture mais aussi des paysages locaux. 
Les Roumains obtiendraient a contrario des subventions dérisoires s'ils se convertissaient au bio car ce sont des petits exploitants.
Les noms changent tout le temps mais derrière, ce sont des banques d'investissement, des holdings.

4- Les crevettes de Thaïlande (élevage intensif) "en cours de conversion bio" (projet d'une entreprise allemande "bio").
Au détriment actuel du déboisement de la mangrove, de la destruction des paysages côtiers par l'utilisation des produits chimiques. Eaux polluées. Crevettes malades qui meurent. Nourriture des crevettes n'est pas bio mais chimique. La GIZ (l'entreprise allemande) aurait donné beaucoup d'argent pour ce projet...or elle n'est plus labellisée bio. 
Déclaration de la subvention en 2006 : 236.000 euros, somme déclarée par la GIZ à Bangkok contre une déclaration de  172.000 euros du bureau de la GIZ en Allemagne qui dit que la Zurirat farm n'a pas bénéficié directement de cet argent mais indirectement par le conseil. 
Or la Zurirat farm (élevage de crevettes) prétend s'être convertie au bio grâce à ces subventions allemandes. Tout ça est louche. L'éleveur de crevettes continue d'utiliser sur son site le logo bio allemand Naturland alors qu'il ne le possède plus depuis longtemps.

5- Élevage de poulets, fruits et légumes "bio"...en Chine.
Organismes de contrôle européens pour les importations. L'audit annuel est annoncé : débile.
Les poulets sont bien élevés en plein air mais 10% de la nourriture qu'on leur donne est du riz non bio. Mais produits chimiques utilisés depuis des années. Terres corrompues. Nappes phréatiques contaminées. 99% du bio en Chine n'est pas bio.

6- Élevage de dindes "bio" en Allemagne.
Dindes torturées et malades à l'agonie. Naturland a décidé de retirer le label à l'éleveur car a déjà eu des scandales d'œufs contaminés.

7- Plantation de tomates "bio" à Almeria, région appelée "Mer de plastique" en Espagne.
Les journaliers agricoles - d'Afrique - gagnent 35 euros par jour.
180 litres d'eau pour produire un kilo de tomates. Conséquence : le niveau de la nappe phréatique ne cesse de baisser à Almeria, la région la plus aride d'Espagne.

8- La "feta bio" made in Roumanie.
L'investisseur suisse se sert du lait des brebis de ses voisins roumains pour en faire de la "feta bio" alors qu'elles sont nourries avec du maïs vendu au marché donc traité aux pesticides voire  transgénique de Monsanto...

9- Les bidonvilles d'Almeria.
Les ouvriers agricoles viennent d'Afrique de l'Ouest et du Nord. Ils sont payés 35 euros par jour et coûtent 10 euros de charges patronales. Contrats précaires. S'ils sont syndiqués, ils sont vite virés.

Conclusion des industriels : on est obligé de produire de façon intensive et de recourir aux supermarchés si on veut répondre aux besoins de 81.000 personnes en bio. "On n'a pas le choix".

Conclusion de résistants : des personnes veulent cultiver eux-mêmes leurs fruits et légumes, de façon collective et collaborative. 

CONCLUSION : NE PLUS ACHETER DES FRUITS ET LÉGUMES BIO DANS DES MAGASINS HARD DISCOUNT OU DES SUPERMARCHÉS...MAIS À DES PETITS PRODUCTEURS LOCAUX.

À PARIS, LA SOLUTION : "LA RUCHE QUI DIT OUI !", OBJECTIF 2015-2016.

vendredi 24 avril 2015

ACHETER DU BIO EN SUPERMARCHE : UN MAUVAIS CHOIX PAR DEFAUT...


LE LABEL AB N'EST HÉLAS PAS FIABLE...

- 4 steaks hachés bio  à 15% de matières grasses.
Leader price : 5,76 euros.



LE LABEL AB N'EST HELAS PAS FIABLE...



Prix dans mon Franprix : 2,92 euros.
À noter, 2 tranches de jambon bio Fleury Michon à Franprix : 3,65 euros !!!

LE LABEL AB N'EST PAS FIABLE...

POST REACTUALISE :  JE N'ACHETE PLUS JAMAIS DU JAMBON DONT LE PORC N'EST PAS FRANÇAIS ET C'EST LE CAS DANS LA PLUPART DES CAS (LISEZ BIEN !!!). Alors je favorise LE LOCAL (Kelbongoo, Ruche qui dit Oui) ou le BIO ET NATIONAL (Biocoop).   
LE PRIX : 5 euros les 4 tranches. Mais c'est VRAIMENT délicieux !!!

Frites bio Leader Price : 2,26 euros.


Ça fait la deuxième fois que j'en prends et vraiment ça ne va pas : il faut vraiment que je me mette à faire des frites fraîches et à trouver un foutu panier de friture quelque part...

mercredi 22 avril 2015

ACHETER BIO : ENFIN, DU BEURRE PRÉSIDENT BIO !!!


Prix à Monoprix : 2,26 euros.

Bé mol : le beurre non bio demi-sel Le Gall est bien meilleur...Alors à quand la version bio demi-sel Président ???

dimanche 15 mars 2015

PUB : BLOG "LE POTAGER DE BALCON DE MADAME LAITUE À PARIS" (LBMLP)


Un site pour toutes les personnes qui se lancent dans le projet d'un potager de balcon à Paris, 
qui n'y connaissent rien et qui galèrent...