Un blog pour se remuer les neurones et se secouer les fesses !
Un blog pour encourager tous ceux qui n'ont pas envie de se laisser aller avec non-garantie de succès, ni pour eux, ni pour moi-même. ;-)

mercredi 25 octobre 2017

ACHETER DE LA VRAIE VIANDE CHEZ LES ARTISANS BOUCHERS ET CHARCUTIERS DE SON QUARTIER + LES PRODUCTEURS LOCAUX VIA DES CIRCUITS COURTS.




N.B. : Comparatif en cours donc pas à jour, désolée.

I) LES BOUCHERS-CHARCUTIERS DE MON QUARTIER.

La Celloise :
Poitrine de porc : 11,90 euros/kg. 200 grammes = environ 2 euros.
Poitrine fumée : 14,90 euros / kg (très bonne). 130 grammes = environ 2 euros.
Chipolatas aux herbes : 13,90/kg (à vérifier).
Côte de porc première : 
Bœuf pour pot-au-feu/soupe pho/bortsch : 
Os a moelle : bizarre, je ne comprends pas mon ticket de caisse. J'ai pris 3 os à moelle. Il est écrit : 0,490 X 7 unités = 3,43. C'est un calcul bizarre mais le prix reste raisonnable pour des os qui sont sciés à la demande en direct. Toutefois, sachez que pour 3 euros, vous aurez quatre os à moelle chez Monoprix.
La Celloise est la boucherie la plus populaire du quartier et la file d'attente le dimanche va jusque dans la rue. L'accueil est excellent.
Juste un bé mol : le poulet fermier rôti (12 euros) vous paraîtra bien fade et sec comparé à n'importe quel poulet rôti industriel du boucher Halal de votre quartier qui lui vous coûtera la moitié, entre 5 et 6 euros (celui de chez Arib qui était une tuerie, s'est hélas radicalisé en devenant cramé et tout sec : c'est comme ça que certaines personnes le préfèrent apparemment).
Franchement, il est insipide et j'ai déjà vu quelqu'un rapporter le sien pour se faire rembourser parce qu'il était "trop sec". Je confirme qu'on n'y va pas pour son poulet rôti, ce qui est fort regrettable quand on ne veut pas manger de poulet industriel. Je crois qu'il est trop sec car il ne se vend pas : il sèche à l'intérieur. Allez, plus d'huile, de sel et un minimum de thym, de poivre et de paprika, svp ! 
Je précise qu'un de mes plats préférés, c'est du poulet bouilli avec juste du sel et du poivre donc je suis très sensible à la qualité d'une volaille. Mais le poulet rôti nécessite un assaisonnement particulier et en fait, une marinade. Bref, le poulet rôti, c'est vraiment pas leur truc.
Le mercredi, le bœuf haché est à 9,90 eur/kg.

Ô Divin :
Poitrine fumée : j'ai oublié le prix...
Jambon blanc : j'ai encore oublié de garder le ticket mais c'est fini : je le trouve beaucoup trop gras et payer cher pour du gras, non merci !
Jambon cru :
Saucisses Paradis : 20 euros/kg (je n'ai pas vérifié la composition mais je crois hélas qu'il y avait du veau dedans or j'ai décidé de ne plus manger de bébés animaux à défaut d'avoir réussi à devenir végétarienne).
Entrecôte Angus : j'ai encore jeté le ticket...environ 10 euros la pièce, beaucoup trop persillée à mon goût mais pas mauvaise, évidemment.
Onglet Angus : idem pour le prix, un peu moins gras pour le goût.
Pour les pauvres qui n'aiment pas payer aussi cher pour avoir du gras en bouche, il y a les circuits courts tels que Kelbongoo et La Ruche qui dit Oui, sinon la Boucherie de Monoprix vend du boeuf Angus aussi...

Boucherie des Buttes, la "Tête de boeuf":
Cette boucherie semble très bien, le problème c'est qu'à chaque fois que je viens, étrangement, il n'y a jamais ce que je voudrais :
- de la viande pour pot-au-feu.
- des os à moelle.
C'est ce qu'on me répond à chaque fois que j'arrive : "Désolé, nous n'en avons plus".
Pour une boucherie qui s'appelle la "Tête de boeuf", vous ne trouvez pas ça louche ?

II) LES CIRCUITS COURTS, DISTRIBUTEURS DES ÉLEVEURS LOCAUX.

Kelbongoo (le circuit court à favoriser si vous habitez dans l'Est)

Ferme des 3 châtaigniers.
Jambon blanc : 2 tranches : 3,57 e (et 4 tranches : 6,68 e ou 4 tranches fines : 5,21 e). 
Jambon sec :  4 tranches : 3,86 e.
Chipolatas : 4,49 e / 350 g.
Côte de porc première : 4,44 e les 400 g (elles sont VRAIMENT délicieuses).
Travers de porc : 8,21 e / 850 g.
Boudin noir en bocal (sans le boyau) :  

François Courboin (via Kelbongoo). Viande de bœuf bio (jamais encore testé, je rate ses ventes à chaque fois car je ne suis pas assez rapide, il a beaucoup de succès) dans l'Oise (Picardie).
Bœuf pour pot-au-feu/soupe pho/bortsch :TROP GROSSE QUANTITÉ POUR MOI !!! (Je n'ai besoin que de 500 grammes grand maximum).
Intéressant : on y voit tout ce qu'il produit  http://www.annuaire-bio.mobi/operateur/45915 

La Belle Blonde (via Kelobongoo).
500 grammes de boeuf pour pot-au-feu : 6 euros donc 12 euros/kilo.

La Ruche qui dit Oui (point noir : actionnaire de cette entreprise : Xavier Niel, Free...) :
Je précise que je n'ai pas testé TOUS les producteurs de la RQDO (ils sont nombreux et diffèrent d'une Ruche à l'autre).

Ferme des trois châtaigniers :  oui, ce sont les mêmes producteurs que j'ai découverts grâce à la Ruche d'ailleurs.
Jambon blanc, 2 tranches :
Côte de porc première :

Volaille de Montplaisir :
Ailerons de poulet : 3,45 euros/ 500 g.

Les Viandes du Châteauneuf (Pas-de-Calais) : c'est bon mais ça coûte une blinde (plus cher que la viande de bœuf bio !!!) et je consomme beaucoup moins de bœuf donc je n'ai pas de prix récent à indiquer. En tout cas, ces producteurs sont ceux qui communiquent le mieux et avec passion, à propos de leur métier et de leur viande.
http://www.lesviandesduchateauneuf.fr/boutique/
Cœur de bœuf : 4 euros/400 grammes.

Saveurs des Prairies.
Rôti de Porc : 6,30 euros / 400 g soit 7,60 euros les 800 grammes.

Au foie gras Coudray Ozbolt.
Aiguillettes de canard : 6,35 euros/ 240 g.
Magret de canard : 9 euros la pièce (contre environ 5 euros chez Monoprix)

SARL Collas
Ailerons de poulet, 4 unités : 3 euros/150 g.

III) LES BOUCHERS-CHARCUTIERS DE MON MARCHE DU DIMANCHE.

1) Boucher-Tripier Dos Santos et Fils du marché Place des Fêtes.
Rôti de porc : 7 euros / 475 grammes soit 14,90 euros/kilo.
Chair à saucisses : 14,90 e/kg.
Gîte pour pot au feu : 17,90 e/kg. Soit 6,20 euros pour 350 grammes...La viande pour pot-au-feu de la boucherie de Paris Store est imbattable et très bonne. Même les 500 grammes à 6 euros de La Belle Blonde ne paraissent pas chers à côté.
Chou farci au sarrasin (kasha), orge, carottes et champignons de Paris. Chair à saucisses de chez Dos Santos, marché Place des Fêtes, 14,90 euros/kg. Sauce tomate au thym et au vin blanc.

CONCLUSION : Ne pas acheter de jambon dans un supermarché sauf en cas de désespoir (tout est fermé) ou de détestation de soi (lol) ou tout simplement de flemmardise ou de je m'en-foutisme. 
Le porc "bio" de la marque Carrefour Bio n'est ni français ni bio (cf. documentaires dont celui d'Arte sur la fausse viande bio produite en Europe de l'Est). Par défaut, il vaut bien mieux acheter du jambon avec le Label rouge.

jeudi 19 octobre 2017

CONFERENCE SUR LA FLEXISECURITE DU 09/10/17 PAR LE COLLECTIF ROOSEVELT.

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I- LES ORIGINES DU CONCEPT DE FLEXISECURITE : LE DANEMARK DANS LES ANNEES 90.
Par Christèle Meilland, chercheuse à l’IRES (L’Institut de Recherches Économiques et Sociales)
En résumé : le concept de flexisécurité est né au Danemark dans les années 90 dans un contexte de récession économique (voire antérieurement au XIXème siècle) et consiste à être plus flexible au niveau des entreprises d’une part et de sécuriser les salariés d’autre part.
« Le modèle de flexicurité danois est souvent illustré par la métaphore du « triangle d’or » : la combinaison de flexibilité pour les entreprises et de sécu¬rité pour les salariés, des incitations à la recherche d’emploi, et la préservation du capital humain ».
Ce concept s’est traduit de façon concrète par :
+ des indemnités chômage généreuses et d’une durée de 4 ans
+ de formation professionnelle offerte aux salariés (je n’ai pas retenu le pourcentage de Danois ayant reçu une formation professionnelle mais le chiffre n’est que de 3% pour les Français et j’ai cru entendre 60% pour les Danois mais je me dis que j’ai du mal entendre).
+ politique d’activation : fort investissement dans « l’orientation professionnelle, individualisée, aide à la recherche d’emploi, formation, emplois subventionnés, etc. ».
+ une assistance sociale dans le cas d’une fin d’allocation chômage.
Ce système généreux a un coût : le Danemark est le 2ème pays de l’OCDE en charge fiscale (traduction : les contribuables sont prêts à payer beaucoup d’impôts pour la viabilité de la générosité de leur système).
Or depuis la crise mondiale de 2008, la flexisécurité est devenue plus flexible pour les salariés et moins sécurisante pour les salariés.
- Réduction des indemnités chômage de 4 ans à 2 ans.
- Révision des allocations chômage (52 semaines minimum de travail avant de les toucher)
- Limitation de l’assistance sociale aux jeunes (donc les vieux, out ?).
(car en réduisant les indemnités chômage de 4 à 2 ans < trop de personnes ayant besoin d’assistance sociale < pas d’économies)
Conclusion : Depuis la crise des subprimes en 2008, la générosité initiale du système de flexisécurité au Danemark a baissé mais reste au-dessus de la moyenne européenne pour relativiser.
La France veut copier la flexibilité du travail du Danemark sans s’inspirer de la sécurité garantie aux salariés.
Interview de l’Humanité (article bref) :
https://www.humanite.fr/christele-meilland-au-danemark-un-a…
II- LA FLEXISECURITE EN FRANCE.
Par Anne Eydoux, Maîtresse de conférence d’économie au CNAM (Centre National des Arts et Métiers).
Anne Eydoux dénonce la « mythologie » néolibérale selon laquelle plus on libéralise, moins il y aura de chômage.
En France, la flexisécurité est déjà appliquée depuis un an et se traduit par 3 volets :
1) Réforme du marché du travail < plus flexible.
Traduction : dérégulation des contrats de travail.
Entrée dans le monde du travail : + de contrats courts, partiels, précaires.
Sortie du monde du travail : Rupture de contrats plus facile.
2) Réforme des négociations.
Décentralisation des négociations < syndicats mis en difficulté.
(C’est en réalité un long chapitre mais je ne maîtrise pas)
Parenthèse ? Politique d’activation de tous et de toutes.
Les chômeurs – les femmes – les séniors.
Sous-entendu : à n’importe quel prix mais pas dans le sens danois.
3) Réformes qui font baisser le coût du travail.
Même l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique depuis 1961) n’a pas réussi à démontrer les performances de ce système en son propre sein puisque le département des affaires économiques (sans doute des néo-libéraux, pensée idéologique dominante, c’est moi qui rajoute) n’arrive pas aux mêmes conclusions que le département de l’emploi, du travail et des affaires sociales (sans doute des libéraux sans être néo-libéraux, c’est moi qui rajoute).
Théorie américaine des années 80* des outsiders (ex : les jeunes) versus les insiders (ex : les vieux) selon laquelle les uns ne peuvent pas avoir accès au travail parce qu’on ne peut pas virer facilement les autres (pour caricaturer). Pour des explications plus approfondies :
*1985 : économistes Assar Lindbeck et Dennis Snower.
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php…
Conséquence de cette théorie : on veut sécuriser avant tout les employeurs.
De nos jours, « La France, pays bismarckien » veut suivre le modèle allemand qui domine en Europe et l’idée selon laquelle ils ont pu se sortir de leur récession économique de 2000 grâce à des réformes strictes, les réformes Hartz.
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9formes_Hartz
Eydoux démonte cette idée en s’appuyant notamment sur le travail d’un confrère économiste allemand lui-même, Steffen Lenndhorf : Le Triomphe des idées fausses, 2012.
Interview : « Je vous en prie, méfiez-vous du modèle allemand » :
http://www.regards.fr/…/decembre-2012/je-vous-en-prie-mefie…
Le Triomphe des idées fausses : en anglais et accessible en ligne gratuitement !
http://www.etui.org/…/A-triumph-of-failed-ideas-European-mo…
Selon Eydoux, le succès de l’Allemagne n’est pas dû aux réformes Hartz mais à la « codétermination », au « mitbestimmung »… Atchoum ! Mais quoi donc qu’est-ce ? (Je précise qu’elle n’a pas eu le temps de l’expliquer), « ce qui n’est pas la voie de la France ».
« Selon l’analyse interdisciplinaire développée dans Varieties of Capitalism [1][1] Hall/Soskice (éd.) : Varieties of Capitalism – The..., il existe deux types fondamentaux de capitalisme : le capitalisme libéral de marché (liberal market economy), dont le prototype dans l’Union européenne (UE) est le Royaume-Uni, et le capitalisme coopératif (co-ordinated market economy), représenté principalement par le modèle économique allemand. En simplifiant, dans le premier modèle, le mécanisme de coordination essentiel est le marché largement libéralisé, tandis que dans la variante allemande de capitalisme rhénan régulé et apprivoisé par « l’État social », le rôle déterminant est joué par des coopérations orientées sur le long terme ».
BONUS QUI N’A RIEN A VOIR AVEC MON COMPTE-RENDU : LA CARTE DU « VIVRE-MIEUX » de l’OCDE.
« Les utilisateurs japonais de l’Indicateur du Vivre Mieux s’inquiètent avant tout de la sécurité, les latino-américains s’attachent à une meilleure éducation et les danois veulent juste être heureux. Explorez la carte interactive des utilisateurs par pays, créez et partagez votre index! »
http://www.oecdbetterlifeindex.org/fr/

Crotte, il est 2h du mat et je n’ai toujours pas fini de résumer la deuxième intervention sur trois…Vous pensez bien que je ne vais pas me relire et corriger mes fôtes à cette heure-ci…A plus tard (ou pas) !  





R😉

mercredi 11 octobre 2017

W.H. SEBALD : COMPTE-RENDU DE LA CONFERENCE DU 11/10/17 PAR CAMILLE TOLEDO, MAISON DE LA POESIE, PARIS.

W. G. Sebald, écrivain et essayiste allemand né en 1944 et mort en 2001.

Selon Camille Toledo, c’était avant tout un écrivain des ombres, des fantômes, de la destruction mais une enseignante mexicaine en Californie lui a soufflé l’idée que selon elle, il était « le premier écrivain de la personnification du non-humain ».
Il reprend et développe donc cette idée (en ayant oublié le nom de cette enseignante).

Sebald : Perte du contrôle de sa vie à 35 ans. A compris à 35 ans qu’il ne contrôlait pas sa vie mais que la vie le contrôlait. Qu’il y a toujours quelque chose qui empêche de réaliser ce qu’on avait prévu.

Un Vertige est un éloignement de repères < Abîme où le temps est perturbé vers la mort.

De la destruction...
Livre sur la campagne de bombardements des alliés sur l’Allemagne.

Trois livres majeurs : Vertiges - Les Émigrants - Archéologie de la mémoire.

Intro sur le non-vivant.
La vie secrète des arbres (à lire) de Peter Wohlleben.
Le fleuve Whanganui, NZ entité juridique
< Transfert dignité ontologique

Deux bibliothèques.
Bibliothèque de la destruction (du côté du H : honte, hantise, etc.) à celle de la construction.
Jonction visage détruit et paysage construit.
« Le hêtre et le bouleau, essai sur la tristesse européenne » de Toledo.
Figure totémique de la reconstruction : Lévinas, Emmanuel.
À l’encontre de Souffrances hiérarchisées, compétition de mémoires < solidarité de souffrances.

Passages anthropo-scéniques.
(Je pense à l’extrait connu de Hiroshima mon amour de Duras).

Non-humain : très présent dans tableaux hollandais de natures mortes avec restes de bouffe qui témoignent d’un repas humain qui s’est déroulé. Ça m’intéresse vraiment, je n’ai pas de tableau de référence en tête mais j’ai hâte de trouver.

==> c’est exactement ce que j’ai expliqué à Ranjee (ma collègue australienne au KZ) pour lui expliquer pourquoi je ne prenais pas les gens en photo lors de nos repas conviviaux. La bouffe sans les visages. Afin de contraindre la mémoire à se souvenir et à déterminer si ces moments avaient un sens humain ou pas.
Plus tard, j’ai vu Richter faire ça à l’envers : il prend des photos souvenirs et il détruit les visages avec de la peinture vive et abstraite (j’adore !).

1913 : date récurrente dans Vertiges. Date où l’on comprend qu’à cause du surplus de production d’armes en Allemagne, il est « capitalistement » nécessaire de faire la guerre. Trop d’armes = il faut les utiliser...

Archéologie de la mémoire.
Enfant et forêt.
(Deleuze avait pour habitude de se promener dans les forêts avec ses enfants et de dire : « Mais qu’est-ce qu’ils ont à nous regarder, ceux-là ? » (en parlant des arbres).)

“Conspiration du silence” (sur l’omertà des parents allemands post-guerre que les enfants subissent depuis le procès de Frankfort (« il y a toujours un procès qui marque le début d’une conscience d’une histoire » « idem pour les Juifs avec celui d’Eichmann »)

Enquête sur ce crime abstrait permanent.
Lecture des signes obsédante. Lecture indicielle omniprésente.
Moment où l’acte d’écrire devient une nécessité, pour Sebald :
Groupe 47. Surréalistes allemands dont Paul Ceylan.
Il lit les initiales d’un botaniste et zoologiste qui sont les mêmes que les siennes.
C’est ainsi qu’il devient écrivain dans le sillon d’un fantôme.

« La vie n’a aucun sens mais on fait le pari fou qu’elle en a un ».

Donc quête du sens permanent chez Sebald.

Il prête le sentiment de vertige pour la première fois dans son livre à Henri Beyle (Stendhal) par rapport aux guerres napoléoniennes, donc le romantisme est le contexte du vertige. De nouveau : destruction, paysage et fantômes.

Vertiges : enquête sans objet sur plusieurs morts.

Je viens juste d’avoir l’idée (HIER SOIR) appelé « Projet Honor ». Faire des enquêtes sur les suicidés du métro de Paris (au moins 200 par an sur les 400 de tout le réseau national, un gars de la RATP m’a dit plus de 300 en Ile-de-France par an). Enquêter sur leur vie. Choisir les vies les plus insolites, les plus...fortes de sens.

Chapitre 3 < Référence Kafka (persecution et culpabilité du Procès).
Les 5 W en allemand : où quand qui quoi pourquoi ?
D’où l’engouement des Allemands pour les polars qui obtiennent des réponses à une histoire, celles qu’ils n’ont pas dans leur histoire personnelle (même raison pour tout le monde je pense).

Sebald refuse des réponses : il n’y en aura jamais, même s’il les cherche sans cesse.

Dissolution de l’identité = dépression = Vertige.
Moment où la vie n’a plus de fond, dissolution du sujet, dissolution avec les choses = réification (Toledo n’emploie jamais ce mot mais je traduis son idée) du sujet, où l’on devient soi-même un « hôtel hanté de fantômes ».

Corpus Georges Steiner ? J’ai perdu le fil.

Sebald : part en exil à 20 ans, à Manchester, en Angleterre. Échec de l’exil (pourquoi échec ? Il n’a pas développé car il avait dépassé son temps) d’où le rattachement à son identité par l’écriture.




http://www.maisondelapoesieparis.com/events/histoire-du-vertige-saison-2-par-camille-de-toledo/

mardi 3 octobre 2017

CONFERENCE SUR NIETZCHE DU 03/10/17 PAR ERIC BLONDEL A LA MAIRIE DU Xème ARR.

Désolée pour les gros mots répétitifs mais ma prise de notes (sur mon tel) a été rapide après une journée de travail et il a répété la même chose pendant une heure c’est pas de ma faute.
Conférence de vulgarisation sur Nietzsche, mairie du Xème, le mardi 3 octobre 2017 par Éric Blondel, philosophe et traducteur, normalien agrégé dont le directeur de thèse était Ricoeur, etc.
A commencé par lire Thomas Mann puis Nietzsche qu’il a traduit. Il a précisé à la fin qu’il n’était pas nietzschéen mais grand lecteur, nuance.
I- Valeurs.
Pas de solutions politiques aux pb existentiels.
Son maître < Schopenhauer (qu’il critiquera par la suite mais est son disciple).
Par-delà « le » bien et « le » mal < mauvaise traduction qui syntaxiquement ne veut rien dire, c’est « bien » et « mal » en tant qu’adverbes donc on aurait dû traduire « Par-delà bien et mal ».
Pour lui, christianisme < platonisme bas de gamme.
« Valeurs » : pour nous, mot valise malentendu sur vrai, beau, juste, etc. < valeurs judéo-chrétiennes.
Nietzsche against Descartes, Leibniz.
Kant est la tête de Turc de Nietzsche, athée qui déteste « la morale. ».
Aujourd’hui, valeurs signifie « idéaux, principes ».
Selon lui, elles ont pour seule origine les affects d’une société, comme des symptômes d’une maladie morbide, “la décadence” (Paul Bourget).
Nietzsche déteste Socrate = décadent pour lui, soit un grand malade névrotique.
Pourquoi ? Parce qu’elles sont toutes une négation de la sensibilité, les passions et les affects, donc de la vie.
« La morale est une négation, une condamnation de la vie ».
« La morale chrétienne c’est du castratisme », une recherche intellectuelle et idéale.
Nietzsche versus l’Idéal = cad toute la méfiance occidentale à l’égard des Passions.
Il glorifie la tragédie grecque ( = passions = condition humaine = vraie vie) que nient selon lui Socrate et Platon.
Au contraire, Nietzsche apprécie Machiavel : « Tous les coups sont permis ». Celui qui gouverne trompe, ment, assassine et fait ainsi régner le calme et la paix = intérêt général .
Pour Nietzsche, c’est la seule réalité du pouvoir.
Évocation de « La guerre du Péloponnèse » de Thucydide.
Nietzsche fait donc une généalogie des valeurs et en conclut qu’il s’agit depuis toujours dans l’histoire de la Pensée d’une négation de la violence et de la vie.
Pour lui, un idéaliste pacifiste a pour maladie, celle de la négation.
Nietzsche voudrait juste que l’on comprenne que les valeurs dépendent des mœurs du moment d’une société et non de l’Absolu ou de la Transcendance.
Époque de transition entre tragédie grecque et philosophie soit entre Eschyle et Sophocle (passions) qu’il apprécie vers Euripide (personnages qui raisonnent), qu’il méprise.
Le courage, l’affrontement de la réalité soit la mort = vraie vie < rationalité et sagesse = conneries.
La morale est la même de Socrate jusqu’à Schopenhauer (Seul philosophe qu’il a lu en entier).
Il estime qu’il n’y a pas pires cochons et gros pervers que les ascétiques tels que Schopenhauer (son maître) et Wagner.
Il critique l’ataraxie (paix de l’âme) / (nirvâna chez les hindouistes) = grosse merde pour lui.
Idéal : « Bon pour les Anglais, les épiciers, les femmes et les démocrates ».
II- Nihilisme.
Du latin nihil = rien, néant.
Les valeurs de négation ne sont rien.
Pas de contresens donc : il constate que les valeurs socratiques ou judéo-chrétiennes n'existent pas.
En gros, la Transcendance et l’Absolu sont de grosses merdes.
"Le nihilisme, c’est comprendre que ces absolus auxquels on a cru, n’existent pas".
Il n’y a pas de « Bien », de « Justice » et de « Transcendance », donc de Dieu, etc. Ce sont toutes des valeurs relatives à une époque.
« Dieu est un vampire qui suce la vie ». Dieu est morbide.
III- Comment peut-on alors refonder les valeurs ?
Pas de solution. Il appelle à leur création mais n’a pas de nouvelles à en proposer personnellement malgré la situation alarmante qui n’a ni sens, ni direction.
Il ne propose rien mais voudrait qu’on n’arrête de nier la vie, dont les petites choses comme l’alimentation et le climat, choses auxquelles il était très sensible car tout le temps malade. Disait que l’Allemagne était le pays le plus pourri de la terre. Préconisait un climat sec.
Divers :
Pour lui une vraie femme n’est pas idéale mais une vraie “saleté castratrice”. Exemple : Carmen.
Selon lui, les femmes aiment les connards et pas les hommes bons et altruistes.
Mots-clef :
Réalité de l’homme selon Nietzsche: Égoïsme ; Violence et Volonté de puissance.
“Le vivre-ensemble” : valeur chrétienne de merde.
“Égalitarisme” : le fait que les hommes se valent tous est également une idée chrétienne de merde (hommes tous égaux devant Dieu) selon lui. Une idée d’esclave servile, de raté. C’est l’effacement des singularités humaines donc de la merde.
Précisions sup : Nietzsche ne comprenait rien à la société de son temps. Il était prof de grec. Il n’était pas non plus philosophe mais s’est intéressé à ce qu’il y a entre la philosophie et la société, cad ce qu’on appelle civilisation.
Questions/réponses :
- Attention, selon Blondel, Nietzsche soutient le cynisme “noble” mais pas “vulgaire”. Traduction: Machiavel, ok mais les politiciens qui agissent pour leurs seuls petits intérêts personnels, non.
- L’amour est un écran. Il n’existe pas d’amour univoque ou pur. Il est de nature conflictuelle inéluctable.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Blondel_(philosophe) 

dimanche 1 octobre 2017

EXPO DAVID HOCKNEY 2017 AU CENTRE GEORGES POMPIDOU, PARIS.

Exposition visitée le dimanche 1er octobre 2017, avec (et grâce à) Marion, au centre Georges Pompidou, Paris.

Tombée ENCORE amoureuse d’un gay… // Fell in love with a gay AGAIN.

La rétrospective la plus importante consacrée à ce jour à David Hockney pour ses 80 ans (il est toujours vivant et en activité) : le Centre Georges Pompidou de Paris, la Tate Britain de Londres et le Metropolitan Museum de New-York se sont associés pour lui rendre hommage. Waouh.

Ce que j’ai retenu de lui : la raison pour laquelle j’aime cet artiste est exactement la raison inverse pour laquelle j’aime Gerard Richter. Hockney a détourné l’art abstrait en art figuratif. Je trouve cette idée géniale et drôle ! Richter a transformé des photos personnelles en art abstrait : je trouve ça génial aussi et tragi-comique.

En faisant des recherches sur internet, j’ai davantage découvert ses multiples autoportraits : j’adooore ses jeux techniques ! Je suis ENCORE tombée amoureuse d’un gay, ça y est.

Bon, mais reprenons l’expo depuis le début.

SALLE 1 : ŒUVRES DE JEUNESSE.

1) 
 
Self-Portrait, 1954, Collage on Newspapers.

.


2) 
Hen Run / Poulailler, Eccleshill, 1954.

Thanks to the photographer.


3) Posters « against compulsory running » / courses d’endurance obligatoires, école primaire, Bradford.
Impossible de trouver sur internet.

4) Campaign for Nuclear disarmament.
Influence père pacifiste.
Non plus.

SALLE 2 : ABSTRACTION AND LOVE PAINTINGS.

5) 
I’m in the mood for love, 1961.

David Hockney est homosexuel et était in love with le poète Walt Witman.
Explication du tableau : la température est chaude : « température 96 F = environ 35 degrés » car on est dans le quartier du « Queens » à New-York. La page de l’agenda est datée du 9 juillet (jour de son anniversaire).
« The work which gives this section its title – I’m In the Mood for Love– was painted in 1961 and is an autobiographical celebration of Hockney’s first trip to New York trip that year. In the format of a diary page open at July 9 – his birthday – he portrays himself as a prowling wolf or devil with the distinctive glasses and recently bleached blond hair. He stands between two skyscrapers whose shapes are sexually suggestive. Hockney’s raised arm signposts the New York district of Queens, which is obviously a pun. It is hot – ‘temperature 96°’ is written across the patch of cloud. This is one of the works acquired by the Royal College of Art during Hockney’s studies, or on graduation, in 1961 or 1962, as an example of his student work. »
And : « When Hockney entered the Royal College of Art in 1959, a homosexual act between two men was illegal in the UK. It was not until 1967 that this was partially decriminalised. Against this backdrop, Hockney pursued his personal and artistic identity as a young gay man. He found acceptance and inspiration within London’s homosexual sub-culture and later the more liberating environment he encountered in New York and California. Alongside his artistic development, Hockney became a pioneer of gay subject matter. »


SALLE 3 : DÉMONSTRATION DE VERSATILITÉ.

6)
Tea painting in a illusionist style, 1961.
On ne le voit hélas pas sur la photo mais la boîte de thé est en bois découpé.

« In a conversation with the American artist Larry Rivers, published in Art and Literature 5 (summer 1965), Hockney said of these works: 'I deliberately set out to prove I could do four entirely different sorts of picture like Picasso. They all had a sub-title and each was in a different style, Egyptian, illusionistic, flat - but looking at them later I realized the attitude is basically the same and you come to see yourself there a bit.' (reprinted in Livingstone, p.41.)
Also known as The Third Tea Painting, this is the last of a series of three paintings based on Typhoo Tea packets, made while Hockney was still a student at the Royal College of Art. The tea paintings marked a return to the depiction of recognisable images, after Hockney's early attempts at abstraction. In his studio at the College he was surrounded by tea packets:
I used to go into the Royal College of Art very early in the morning ... before Lyons had opened in South Kensington, and I used to make my own tea in there ... it was always Typhoo tea, my mother's favourite ... The tea packets piled up with the cans and tubes of paint ... and I just thought, in a way it's like still-life paintings for me ... There was a packet of Typhoo tea, a very ordinary popular brand of tea, so I used it as a motif. This is as close to pop art as I ever came.
(Stangos, pp.63-4)
This painting shows a figure apparently seated within the confines of a narrow cubicle ( the Typhoo Tea box, complete with painted inscriptions including the misspelt 'TAE'. 'I am a bad speller, but to spell a three-letter word wrong!! But it's drawn in perspective and it was quite difficult to do. I took so long planning it that in my concern for flatness or abstraction I spelt it wrong.' (Stangos p.64.)

7)
Play within a play, 1963.
Ce que je trouve sympa dans ce tableau, ce sont les mains du comédien peint qui sont plaquées contre une réelle plaque de plexiglas.

SALLE 4 : LA CALIFORNIE.


8)
Domestic scene, 1963.
Hockney rappelle que « le bain est un thème traditionnel de la peinture depuis 300 ans ». Quand on a admiré les bains turcs fantasmés d’Ingres et ou les bathtubs des prostituées de Degas, on ne peut que confirmer la banalité de ce topoc pictural même si je constate personnellement que je n’ai pas une grande culture picturale antérieure au XIXème siècle.
Du coup, je rajoute celui-ci, sur le même thème, la même année :

9)
« Two men in a shower », 1963.


10)
A Bigger Splash, 1967.
« This painting depicts a splash in a Californian swimming pool. Hockney first visited Los Angeles in 1963, a year after graduating from the Royal College of Art, London. He returned there in 1964 and remained, with only intermittent trips to Europe, until 1968 when he came back to London. (…)
A Bigger Splash was painted between April and June 1967 when Hockney was teaching at the University of California at Berkeley. The image is derived in part from a photograph Hockney discovered in a book on the subject of building swimming pools. The background is taken from a drawing he had made of Californian buildings. A Bigger Splash is the largest and most striking of three ‘splash’ paintings. (…)
The painting took about two weeks to complete, providing an interesting contrast with his subject matter for the artist. Hockney has explained: ‘When you photograph a splash, you’re freezing a moment and it becomes something else. I realise that a splash could never be seen this way in real life, it happens too quickly. And I was amused by this, so I painted it in a very, very slow way.’ (Quoted in Kinley, [p.5].) He had rejected the possibility of recreating the splash with an instantaneous gesture in liquid on the canvas. In contrast with several of his earlier swimming pool paintings, which contain a male subject, often naked and viewed from behind, the ‘splash’ paintings are empty of human presence. However, the splash beneath the diving board implies the presence of a diver. »

11)
Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), 1972 [Portait d’un artiste (Piscine avec deux personnages)].

CABINET D’ART GRAPHIQUE 2 : PORTRAITS DE FAMILLE.

12)
« Mes parents », 1977.

Subtilités :

- Livre sur Chardin à côté des volumes de Proust.


« Baptême du Christ » de Piero della Francesca

- Tableau dans le miroir (il avait fait son portrait avant à l’intérieur mais a changé d’avis).



-  À la Recherche du temps perdu  de Marcel Proust.

« Oui… J’ai lu Proust très jeune, je l’ai relu il y a une vingtaine d’années, je crois que pas mal de choses avaient dû m’échapper à l’époque… Le temps, voilà le grand mystère ! Le temps, et l’éternité. Vous savez, je ne suis pas religieux, même si je ne suis pas athée. Mais il y a environ quatre ans, alors que je parlais de Mantegna avec [l’historien de l’art] Norman Rosenthal, j’ai suggéré qu’on aille voir ses toiles à Hampton Court [au sud-ouest de Londres]. Nous sommes partis en voiture, j’ai mis le GPS, et une voix m’a ordonné de prendre à gauche. Et tout à coup, je me suis dit, la même voix est en train de dire à la voiture d’en face de tourner à droite, à celle qui nous précède de tourner à gauche, et tout cela provient d’un satellite, au-dessus de nous. Et j’ai pensé : là où le temps n’a pas cours, il se pourrait bien qu’il y ait une version très personnelle d’un Dieu jouant chaque coup de chaque vie ayant jamais été vécue… Tout cela en un instant. Mais le temps reste le grand ordonnateur, on sait tous vers où pointe la flèche, on sait qu’on va mourir. Vous connaissez le poème d’Auden, Give me a doctor (Il le récite entièrement ; il se termine par «I have to die») Les poètes disent la vérité. En Californie aujourd’hui, tout le monde pense qu’on a le choix entre fumer et être immortel ! (Il rit) Eh bien, devinez quoi : ce n’est pas une option ! D’ailleurs, est-ce qu’on peut sortir pour fumer une cigarette ? Ce n’est pas loin, on peut continuer à parler hein… (Il trottine jusqu’à une terrasse qui domine Paris, le temps de fumer une Dunhill.) » 

- Le père lit un ouvrage d’Aaron Scharf : « Art and Photography ».

« In this work, painted a year before
his father's death, Hockney's style has shifted towards a closer study of human behaviour. His mother poses, attentive and graceful, while his father, who fidgeted during sittings, was painted reading Aaron Scharf's book Art and Photography. A book on Chardin draws
a parallel with intimate domestic scenes of the past, as do the volumes of Proust's Remembrance of Things Past visible on the shelf. Piero della Francesca's Baptism of Christ (now in the National Gallery; see below) is reflected in the mirror, forming a triptych with the two figures. »

SALLE 5 : DOUBLES PORTRAITS.

14) 
Portrait du chorégraphe français Roland Petit, 1975
(né à Villemomble dans le 93, décédé à Genève en 2011)

15)
Looking at Pictures on a Screen, 1977 [Regardant des images sur un paravent].
Huile sur toile, 188 x 188 cm. © David Hockney. The Miles and Shirley Fiterman Foundation.

16)
Portrait de l’auteur américain William Burrough, 1980.
C'est moi qui rajoute les photos suivantes :

David Hockney and William Burroughs, Los Angeles, 1981.
« One dresses for sun; the other for rain. When the British artist, Mr David Hockney, did a series of lithographs of the American writer, Mr William S. Burroughs, in 1981, he had already left England and was creating sun-drenched masterpieces from his house-cum-studio in Los Angeles’ Nichols Canyon. During those years, his dress was always that of a perennial school boy, putting a technicolour and cheeky spin on the classics — be it a candy-striped dress shirt with a knit tie, or a panama hat and jaunty pocket scarf — as he does to add some flair to his suit when the two reunite in the above image taken at the Naropa Institute, Boulder Colorado in 1989 ».

SALLE 6 : FACE AU FORMALISME (la partie qui m’a le plus inspirée, J’ADORE !).

17)
Medical buildings, 1966.

18)
A Lawn being sprinkled, 1967.

19)
Savings and loan building, 1967.

20)
Rubber ring in a swimming pool, 1971.

21)
Mont Fuji and Flowers, 1972.
Là, j’ai noté que j’ai apprécié le relief du vase et des fleurs mais de nouveau, on ne voit pas bien cela sur la photo.
« Known for working in an autobiographical mode, Hockney created this work in London after a two-week visit to Japan. Assuming multiple painterly manners in the same work, he references the delicate, dripping washes of color field painting in his treatment of Mount Fuji, while rendering the white jonquils in the foreground in a hard-edged style. The image itself is also a composite: Hockney worked from a postcard of Mount Fuji and a flower-arrangement manual, rather than direct observation—perhaps an ironic response to the commercial culture he found in Japan, which contradicted his expectations of oriental tranquility and unspoiled nature ».

SALLE 7 : VERS UN ESPACE RÉINVENTÉ.

Hockney fait exprès d’accumuler des aberrations de perspective dont la perspective inversée.

Je recommande de lire cette interview géniale d’Hockney sur la perspective :



Bizarrement, je n’ai retenu aucun tableau de cette partie passionnante sur la perspective inversée et je ne trouve pas non plus de tableau sur internet qui illustre de façon sexy cette technique. C’est assez frustrant ou quand concept génial ne rime pas avec esthétisme.


SALLE 8 : PAPER POOLS.

J’ai recopié : « Hédonisme et couleurs pures / Nymphéa Monet / Matisse < Piscine 1982 / Pâte à papier coloré de piscines de papier » et aucun titre de tableau. Donc j’ai cherché sur internet, dans mes souvenirs et j’ai rajouté des œuvres qui n’étaient pas à l’expo.

22)

A Large Diver, 1978.


23)

Sunflower H, Paper Pool I, 1978.

24)
Green Pool with Diving Board and Shadow, 1978 

(trouvé sur internet, je me retiens pour ne pas publier toutes les lithographies de la série).

25)
Pool Made with Paper and Blue Ink for Book, from Paper Pools, 1980.

Pool Made with Paper and Blue Ink for Book, from Paper Pools, 1980.


26)
Sun on the Pool, 1982.
Deux articles très intéressants :




CABINET GRAPHIQUE NUMERO 3 : AUTOPORTRAITS AND CAMERA LUCIDA.

Hockney redécouvre Rembrandt - comme Picasso - à la National Gallery en 1999, un peintre qui n’hésitait pas à se confronter au temps donc à sa propre vieillesse dans ses autoportraits.

27)
Self-Portrait with cigarette, 1983.


28) Self-Portrait with check jacket, 1983.
Je ne l'ai pas trouvé.

29) Self-Portrait with tie, 1983.
Non plus.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_claire : quel est le rapport entre la technique de la chambre claire et des autoportraits dessinés au charbon ?

30)
Self-Portrait with glasses (or red braces), 2003.

Self-Portrait with glasses and red braces, 2003.

Il est intitulé « with braces » ailleurs.

31) Self-Portrait in mirror, 2003.
Comme je ne l’ai pas trouvé, j’en mets un autre de...1970. If anyone could send me the right photo, please, thank you very much in advance.
Self-Portrait in the mirror, 1970.


32)
Self-Portrait with cigarette, 2012
SALLE 9 : JOINERS AND POLAROIDS.

Procédé d’impression de photos en couleurs en plusieurs parties avec une imprimante Canon puis collage cubiste à la Picasso.

33)
Self-Portrait, Joiner, 1982.
J’adore, je kiffe !

34)
Kasmin Los Angeles, 28th March 1982
Composite Polaroid

35
Nicholas Wilder Studying Picasso, 1982.
Composite Polaroid
41 3/4 x 29 3/4 in (106 x 75.6 cm)
Collection David Hockney

36) Grand Canyon, 1982.

37)
Gregory swimming, 1982.

38)
Walking in the Zen Garden at the Ryoanji Temple, Kyoto, february, 1983.


39) 
Sitting at the Zen Garden at the Ryoanji Temple, Kyoto, february, 1983.

40) 
Gregory watching the snow fall, Kyoto, february 21st, 1983.
 



Thank you to write DAVID HOCKNEY under your work because I saw many portraits in his joiner style sold on internet more than 1000 euros without putting his name. What a lack of humility !!!

SALLE 10 : PAYSAGES ENVELOPPANTS.

Inspiration rouleaux de peinture chinoise et perspective inversée : le point de fuite est derrière le spectateur.


41)
Nichols Canyon, 1980.
Acrylique sur toile, 213,5 x 152,5 cm. © David Hockney

42
Hollywood Hills House, 1981-1982 [Maison de Hollywood Hills], 1983.
 Huile, fusain, collage sur toile, 152,5 x 305 cm.
Walker Art Center, Minneapolis, gift of Penny and Mike Winton 1983.

43) 
Pacific Coast and Santa Monica Highway, 1990.

[Pacific Coast Highway et Santa Monica]. Huile sur toile, 198 x 305 cm. © David Hockney Collection particulière, États-Unis.
Le but est que le spectateur se sente en mouvement dans le paysage.

SALLE 11 : DE L’UTAH AU YORKSHIRE.

Inspiration de John Constable (peintre britannique du XIXème siècle) pour les paysages bucoliques mais modernisés avec l’âge numérique.

44)
The Road to Thwing, 2006.

45)  
Bigger Trees near Warter or/ou Peinture sur le motif pour le Nouvel Âge Post-Photographique, 2007
Arbres plus grands près de Warter ou Peinture sur le motif pour le Nouvel Âge Post-Photographique, 2007]. 
Huile peinte sur 50 toiles, 459 x 1225 cm. © David Hockney. Photo : Prudence Cuming Associates. Tate, Londres.
Technique : il peint sur plusieurs normaux qu’il assemble ensuite et s’aide d’un ordinateur pour la précision et de photos.

SALLE 12 : LES QUATRE SAISONS.

La même chose que dans la salle précédente mais avec des images filmées qui s’animent sur plusieurs écrans assemblés. Les images suivantes font donc partie de la même œuvre.

46) [Les Quatre Saisons, Bois de Woldgate (été, 2010].
The Fours Seasons, Woldgate Woods, 2010-2011 (Summer 2010)
36 vidéos digitales synchronisées et présentées sur 36 moniteurs de 139 cm formant une seule œuvre, 4 min 21 s. © David Hockney. Collection de l’artiste.

47) [Les Quatre Saisons, Bois de Woldgate (automne, 2010)].
The Fours Seasons, Woldgate Woods, 2010-2011 (Autumn 2010)
36 vidéos digitales synchronisées et présentées sur 36 moniteurs de 139 cm formant une seule œuvre, 4 min 21 s. © David Hockney. Collection de l’artiste.

48[Les Quatre Saisons, Bois de Woldgate (hiver, 2010)].
The Fours Seasons, Woldgate Woods, 2010-2011 (Winter 2010)

36 vidéos digitales synchronisées et présentées sur 36 moniteurs de 139 cm formant une seule œuvre, 4 min 21 s. © David Hockney. Collection de l’artiste.

49) [Les Quatre Saisons, Bois de Woldgate (printemps, 2011].
The Fours Seasons, Woldgate Woods, 2010-2011 (Spring 2011)

36 vidéos digitales synchronisées et présentées sur 36 moniteurs de 139 cm formant une seule œuvre, 4 min 21 s. © David Hockney. Collection de l’artiste.

SALLE 13 : IPAD DRAWINGS.

Apparemment, je n’ai rien retenu de cette section mais je remarque la pub du moment pour l’Ipad est en total raccord.



SALLE 14 : PEINTURES FRAÎCHES.

50) Triptyque des choses sérieuses ?
 
L’Annonciation selon Hockney
L'Annonciation de Fra Angelico, 1430.
Réinventer « L’Annonciation » de Fra Angelico (peintre italien) en 1430, tableau à l’origine de sa vocation.

Daniel Arasse (historien de l’Art) démontre que « la perspective de la Renaissance empêche l’irrationnel ».

51) The Supper, 2016.
Je n’ai pas trouvé (merci de me l’envoyer si vous l’avez svp !) mais je sais qu’il a été « made up of four iPad pictures », grâce au Sun qui l’évoque sans le montrer dans un article puisqu’Hockney a refait le logo de ce journal connu pour être populiste (décevant!).




Don de l'artiste au Centre Georges Pompidou : Arrivée du printemps à Woldgate, 2011.

SITOGRAPHIE :


- Je dois énormément à l’article ci-dessous dont je remercie l’auteur, qui m’a permis de retrouver les titres des salles de l’exposition et de nombreuses œuvres. MERCI !!!

- Press kit in English : vous y trouverez tous les commentaires de l’exposition, en anglais.

- Egyptian journeys, de Marco Livingstone, 2002.