Un blog pour se remuer les neurones et se secouer les fesses !
Un blog pour encourager tous ceux qui n'ont pas envie de se laisser aller avec non-garantie de succès, ni pour eux, ni pour moi-même. ;-)

samedi 20 janvier 2018

ACHETER SON FROMAGE CHEZ SON FROMAGER DE QUARTIER, AU MARCHE OU VIA LES CIRCUITS COURTS ?


Ce post est en cours de rédaction et n'est pas mis à jour régulièrement. Je n'ai pas encore de réponse à ma question (cf. titre du post).
Tout ce que je sais, c'est qu'il faut ÉVITER les supermarchés du mieux que nous pouvons, chers concitoyens ! Non aux fromages industriels. Oui aux fromages AOC/AOP au lait cru autant que faire se peut, issus de vaches qui paissent obligatoirement quand il fait beau.

Sur mon plateau de fromages idéal, il y a du :

1) Comté.

2) Saint Nectaire fermier.
a) La Ruche qui dit oui, La Ferme de la Vallée de Chaudefour : 22,86 euros / kilo.
Le même prix que chez mon fromager de quartier, c'est cool mais je n'ai pas besoin de 350 grammes (Entre 150 et 200 grammes de fromage me suffisent).
350 grammes, 1/4 d'unité : 8 euros.
Verdict : enfin du vrai Saint-Nectaire fermier ! Pas trop jeune, pas de goût beurré, la croûte grise goûteuse, nickel.
b) Fromagerie du marché Place des fêtes : j'ai jeté le ticket hélas.
Verdict : meilleur que celui de la fromagerie de mon quartier même si toujours trop jeune -sans caractère- pour moi. Vendeuse très sympa mais qui ne connaît pas l'âge des fromages qu'elle vend, c'est dommage.
c) Fromagerie Beaufils : 22,85 euros / kilo.
Verdict : Trop jeune, goût beurré trop prononcé, je tiens à le dire parce que c'est frappant.

3) Brie au poivre.
Fromagerie Beaufils : 15,95 euros / kilo.
Fromagerie Loiseau, La Ruche qui dit oui : entre 27,43 euros et 33,10 euros / kilo : soit 4,80 euros la pièce entre 145 et 175 grammes.

Voilà, ce sont mes trois fromages de dégustation préférés. Après, sacrilège, je vois un Hollandais épicé :

4) Gouda au cumin.

5) Un chèvre peut-être mais lequel ? Je les mange tous fondus sur du pain grillé sur un lit de salade verte assaisonnée de vinaigrette aux échalotes. C'est comme ça que je préfère le chèvre.

6) Roquefort. J'aime le roquefort sur les plateaux de fromages mais je n'en achète jamais sauf lorsque je prévois de faire une entrecôte de bœuf, sauce au roquefort, ma sauce préférée depuis que je suis ado.

7) Celui qui change selon l'humeur, l'invité, la saison. Peut être du queso manchego viejo avec de la confiture de cerise noire par exemple, grand souvenir d'Espagne.

Par les circuits courts (Ruche qui Dit Oui et Kelbongoo), il n'y a que des fromages locaux (j'habite en IDF) et je n'ai pas encore repéré de brie au poivre, mon péché mignon. Le reste, ce sont surtout des fromages de Picardie. J'aime beaucoup le Sire de Créquy fumé mais il n'est pas donné : entre 25,86 et 27,78 euros le kilo, c'est nettement plus cher qu'un Saint-Nectaire fermier AOP chez mon fromager...Abusé.

mardi 9 janvier 2018

POURQUOI ET COMMENT PENSER L'UTOPIE AUJOURD'HUI ? Conférence d'Alice Carabédian au Pavillon du Carré Baudoin, le 09/01/2018.

Pourquoi et comment penser l’utopie aujourd’hui ?

Conférence d'Alice Carabédian, le mardi 09 janvier 2018 au Pavillon du Carré Baudoin, Ménilmontant.

Cette publication ne sera que le compte-rendu d'une prise de notes rapide, trop fatiguée, désolée.

Représentations de la SF contemporaine.
Rappel de la conf de la dernière fois :
Thomas Mann : "la voie oblique" dans l’utopie.
Brouiller pistes entre réel et fiction.
Utopistes socialistes : Futur à faire.

Critique récurrente : dans une utopie, on doit supprimer des individus qui ne correspondent pas au modèle, ce qu'ont fait tous les régimes totalitaires.
Or malentendu : une utopie doit inclure tout le monde et non exclure qui que ce soit.
Pensée Hannah Arendt : Concept « Pluralité humaine » + Jacques Rancière (philosophe français)
Frederic Jameson (philosophe américain marxiste) : “anti-anti-utopisme”.
Dialectique de l’émancipation : autocritique afin de lutter contre la reproduction de ce que l’on a critiqué. Par effet de miroir inversé.

Deux exemples ironiques de récupération de slogans utopistes. 

Illustration 1 : Pub LU : “Ouvrons le champ des possibles”.

Illustration 2 : Campagne UMP "Que tous ceux qui veulent changer le monde".


Que peut l’Utopie ? La Dystopie ? La science-fiction ?

Ados d’aujourd’hui voient plus de séries de lutte contre les régimes totalitaires que la génération précédente.
Ex : Les normaux versus les mutants ou zombies.

Faut-il se réjouir de la prolifération des dystopies ?
I- D'un côté oui, parce que :

1) Ces séries permettent de repolitiser la culture populaire. (Je ne cesse de répéter que "The Walking Dead" est une réécriture de Rhinocéros d'Eugène Ionesco qui date de 1959 dans un contexte post-seconde guerre mondiale et de perte de foi en l'humanité.

2) Avantage de la science-fiction : tout y est possible. Et si, et si (le champ des possibles), etc. Critique et création, etc.
Exemples de films/séries :
Black Mirror (ma série préférée).
Je vous recommande la saison 1 en entier, ça vous donnera envie de regarder toutes les saisons mais pour les âmes trop sensibles, voici les épisodes les plus intéressants des moins violents :
SAISON 1 : " 15 millions merits"/"15 millions de mérites", épisode 2. 
Thèmes : Amour. Esclavagisme moderne. Du pain et des jeux.
"The Entire History of you" / "Retour sur image", épisode 3.
Thèmes : Souvenirs. Mémoire. Sélection.  Suppression.
J'adore cet épisode car la mémoire est le thème qui me touche le plus et Alzheimer, la maladie que je considère la plus grave de toutes, même si elle a permis et permet à certains êtres humains, dont ma grand-mère paternelle, d'oublier une vie douloureuse. Cet épisode ne parle pas d'Alzheimer donc aucun spoiler, ne vous inquiétez pas. Ni du syndrome de Korsakov / Korsakoff, que j'ai découvert grâce à W.H. Sebald cette semaine en lisant les Émigrants". 
SAISON 2 : "The Waldo moment"/"Le show de Waldo", épisode 3.
Thèmes : Politique. Du pain et des jeux.
SAISON 3 : "Nosedive" /"Chute libre", épisode 1.
Thèmes : Réseaux sociaux. Pression popularité. 
"San Jupero" / "San Jupero", épisode 4.
Thèmes : Vieillissement. Amour. Homosexualité féminine.
"Hated in the Nation" / Haine virtuelle, épisode 6.
Thèmes : armes technologiques du futur.
SAISON 4 :  
"Arkangel" / "Archange".
Thèmes : Contrôle parental du futur.


Time out, 2011, Etats-Unis : pas vu. Tout le monde a 25 ans. L'argent a été remplacé par le temps.



Série basée sur un roman dystopique de Margaret Atwood, canadienne de 1985 : 
"La servante écarlate" / "The Handmade's tale", 2017, USA.

- Film : "Downsizing" avec Matt Damon, 2017.

- B.D. drôle sur une personne qui veut écrire une dystopie pendant 5 ans mais quand elle sort de chez elle enfin son travail terminé : ce monde horrible existe déjà.
La conférencière n'a pas donné la référence mais je la lui demanderai ultérieurement.

II- D'un autre côté, non, parce que :

1) Effet pervers : on pense que ça n’existe déjà pas.
Or aujourd’hui est déjà un mauvais lieu. Banalise les choses horribles, l’horreur et l’injustice (banalisation du mal < Hannah Arendt). Dans tous ces films, séries, etc. l’ordre établi gagne toujours à la fin et les rebelles sont punis.
Csq : pas d’espoir !
CONCLUSION : Il faudrait donc se creuser la tête davantage pour imaginer un monde meilleur. "Il est en effet beaucoup plus difficile d’inventer une dystopie qu’une utopie".

Étienne Tassin : Un monde commun : pour une cosmopolitique des conflits (le directeur de thèse de notre conférencière, spécialiste d'Hannah Arendt, hélas décédé ce samedi d'un accident).

Références en vrac :

- Miguel Abensour (philosophe).

- « Penser en zig-zag et non de façon linéaire ». Je n'ai pas saisi qui l'a dit mais j'aime bien.

- Utopie < Platon et Homère mais Thomas More invente le terme et le concept.

HORS-SUJET (c'est moi qui rajoute) : l'épisode 2 de la saison 1 de Black Mirror rend hommage à une chanson magnifique : "Anyone who knows what love is" d'Irma Thomas, 1964, désolée pour le hors-sujet mais je suis trop fan de la mélodie plus que des paroles : 
La chanson en entier ici :