Un blog pour se remuer les neurones et se secouer les fesses !
Un blog pour encourager tous ceux qui n'ont pas envie de se laisser aller avec non-garantie de succès, ni pour eux, ni pour moi-même. ;-)

mardi 29 juin 2010

NATATION 5

Piscine Georges Rigal (métro Alexandre Dumas)
Arrivée : 11h45
Départ : 13h15
80 longueurs X 25 mètres = 2 km en 2 heures. Trop de monde. Rythme donc cassé, lent.
70 brasse.
10 crawl.
Trop de monde, fait chier, vivement les vacances d'été. Parce que 11h30 - 13h15 c'est abusé.

lundi 28 juin 2010

THE RING 2, Hideo Nakata (version US), 2005.



Ben malgré toutes les critiques négatives à l'encontre de The Ring 2, moi j'adore !

Le seul truc qui m'énerve dans le scénario c'est la fin : Aidan était de l'autre côté de l'écran alors il aurait dû voir sa mère refermer le puits et être ainsi rassuré. Je suspecte le scénariste d'avoir simplement voulu refoutre le dialogue de la fin du 1 : "Ne t'inquiète pas, elle ne reviendra pas, je promets" (un truc comme ça) sans avoir réfléchi à ça...c'est chiant...

Bon, l'histoire (NE PAS LIRE SI VOUS NE VOULEZ PAS SAVOIR) : Rachel a déménagé à la campagne et travaille dans un petit journal local. Mais la cassette, on ne sait pas comment (ah oui ça aussi ça va pas dans le scénario) a voyagé jusqu'à chez eux via un adolescent qui pense qu'il va sauver sa vie en faisant regarder la cassette à quelqu'un d'autre, sa propre petite-amie (enfin plutôt une fille naïve qu'il a séduite exprès pour sauver sa vie). Mais elle ferme les yeux. Lui, de toute façon, il crève, avec les mêmes expressions sur le visage que la nièce de Rachel dans le 1.
Rachel s'en mêle en regardant le cadavre et comprend que c'est Samara. Le but de Samara dans le 2 est de prendre le corps d'Aidan et de faire chier le monde. Du coup, Rachel passe pour une mère qui veut noyer son fils, qui le bat, etc. et à un moment donné on croit vraiment qu'elle va finir dans un asile de fous...mais il y a heureusement une solution : Samara entend tout, voit tout, sauf quand les victimes dorment. Et Aidan donne la solution à sa mère (que le spectateur intelligent aura lui comprise depuis longtemps) : il faut faire pareil que la mère adoptive de Samara, Mme Morgan, il faut noyer Aidan, il faut le tuer, quoi, c'est la seule solution.
La fin se corse parce que Samara part du corps d'Aidan, mais attire celui de Rachel vers elle dans le film à travers la télé et Rachel accepte, comme envoûtée...elle finit quand même par se sortir du puits du film en noir et blanc et le referme derrière elle, Samara à sa poursuite qui fait très peur vu la vitesse à laquelle elle grimpe vers la sortie deux fois.
Rachel entend Aidan à travers l'écran et va se suicider en haut de la falaise, comme la mère de Samara et se réveille en couleurs, évanouie par terre, Aidan à ses côtés...Et donc lui promet qu'elle ne reviendra pas...Et c'est la fin. Mais bien sûr, qu'étant donné que le dialogue était le même à la fin du 1, on attend le 3 avec impatience et on ne comprend pas ce déchaînement contre le Japonais, à la limite d'un racisme déplacé, je trouve ; ce qui provoque des réactions pro Nakata qui font sourire, parce que protectrices à outrance aussi.

Comment ça, ça fait pas peur ??? "Pas de scènes effrayantes" ??? Et le gentil mec célibataire qui veut aider Rachel et qui se fait tuer violemment par Samara alors qu'il voulait prendre une photo du petit ? (En réalité Samara).
On espérait tous qu'il ait accès lui aussi à la vérité, qu'il croie l'héroïne, qu'il croie Rachel. En voulant prendre le petit en photo, il a eu un doute entre le rationnel et l'irrationnel mais il est mort avant d'avoir pu faire quoi que ce soit...C'est vraiment horrible. Alors d'accord, pas de scène gore pour illustrer ce qui s'est passé, mais l'imagination fait le reste...
Et la scène de la salle de bains ??? C'est pas effrayant ?





Et quand elle va toute seule, cette blonde, "chercher des affaires à la maison" (les héros de films d'horreur n'ont jamais vu de films d'horreur et font toujours des choses courageuses inconsidérées), oui, il ne lui arrive finalement rien, mais tout de même, on flippe pour elle, non ? C'est angoissant.

Conclusion : VIVEMENT THE RING 3 !!!

CLOSER (Entre adultes consentants), Mike Nichols, 2004.



*****Excellent film
...qui commence comme une énième comédie sentimentale anglaise barbante (décidément pas mon genre : j'ai accéléré le début) et qui devient de plus en plus réaliste au fur et à mesure. Les répliques entre les personnages sont soit drôles, soit cinglantes, toujours spirituelles et pertinentes. On apprécie aussi les ellipses temporelles énormes et les flashbacks sans aucune transition ni annonce.

Est basée sur la pièce de théâtre de Patrick Marber, qui lui-même a dû s'inspirer un peu de "Trahisons" de Pinter quelque part, pour le thème (la tromperie sentimentale et sexuelle), et la narration sans transitions entre les sauts temporels, mais avec annonce.

L'histoire a peu d'importance. Ce n'est pas intéressant, c'est la vie, or la vie est non seulement tordue mais chiante.
Ce qui est intéressant, c'est l'excellent jeu des acteurs, mais aussi les répliques sur le thème de la jalousie que nous avons tous prononcées une fois dans notre vie, ces dialogues que nous connaissons par coeur : cette jalousie primaire et animale, horrible, qui consiste à poser des questions connes et d'ordre sexuelle quand on souffre de tout son être d'avoir été trompé, ou notre bêtise idiote de répondre honnêtement aux questions horribles quand on a trompé...alors qu'on sait très bien qu'il ne faut pas craquer sous la pression de l'autre, qu'on va lui faire beaucoup de mal.
Le film montre que tout cela est universel, animalement et primairement universel (dans d'autres pays, c'est simple, on tue les femmes adultères mais pas les hommes...c'est ouf quand même).

Bon l'histoire, donc : Daniel (nécrologue) rencontre Alice (stripteaseuse) par accident, ils tombent fous amoureux. Il écrit un roman sur elle qui raconte sa vie (à elle).
Il se fait photographier par une professionnelle, Anna, pour la couverture de son livre et en tombe amoureux car elle le rejette, malgré un baiser accordé par faiblesse ; Alice entend une conversation entre eux et souffre.
Pour se venger d'avoir été éconduit, Dan allume un gars sur Internet, Larry (médecin dermatologue), et lui donne rendez-vous au nom d'Anna. Mais...ils se marient. Un an passe et a lieu le vernissage d'Anna. Le livre de Dan a quant à lui fait un bide.
On apprend durant ce vernissage que cela fait un an que Dan la suit et l'épie.
Un an plus tard l'un et l'autre avouent leur liaison à leurs conjoints respectifs et brisent leur cœur. Mais cela ne s'arrête pas là, puisqu'Anna a couché une dernière fois avec Larry avant qu'il ne signe les papiers du divorce exprès pour rendre fou Daniel sachant qu'Anne le lui dirait et DIT qu'il a couché avec Alice aussi, toujours amoureuse de Daniel qui lui FAIT DIRE qu'elle a couché avec Larry...(scène que le spectateur n'aura jamais vue, donc personnellement, j'ai un gros doute).
Il découvre à la fin qu'elle ne s'appelle pas Alice, que malgré tout l'amour qu'elle avait pour lui, elle n'a jamais eu confiance en réalité en son amour pour elle.

C'est un film franchement magnifique, parce qu'on s'attache aux personnages, surtout ceux qui sont trahis, Larry et Alice, et ce n'est pas étonnant que Clive Owen et Nathalie Portman aient reçu des récompenses dans leur rôle secondaire.

Larry est mon préféré : c'est un obsédé sexuel, mais aussi très spirituel, intelligent, très franc, viril, sensible. Il a pour défaut d'être violent verbalement et de faire peur physiquement, alors lorsqu'il souffre sincèrement, il en est d'autant plus touchant. C'est le personnage le plus franc et le plus sincère de tous.

Alice est une jeune femme, une femme-enfant qui est prête à tout donner en amour et ne reçoit jamais cet amour en retour, avec la même intensité. De nombreuses femmes se reconnaîtront sans doute en elle. C'est une femme-enfant, mais pas naïve. Elle est très forte à l'intérieur. Elle ne résiste pas à l'amour, mais elle sait se protéger malgré tout au moment des ruptures en tournant la page brutalement. C'est le personnage le plus fort psychologiquement parce que malgré sa souffrance réelle, sait ne jamais regarder en arrière, disparaître, et passer à autre chose où le vent la porte. Peu de gens (dont moi) en sont capables.

Daniel est un petit con qui a souffert à cause de la mort de sa maman quand il était jeune, et cherche la femme idéale dans celles qui ne lui appartiennent pas encore. C'est le mec typique qui n'aime plus ses conquêtes. Il veut une femme qui disparaît, comme sa mère a disparu. C'est le salaud romantique, le bâtard gentil aux larmes faciles. C'est le personnage le plus commun dans le réel, pathétiquement. Tous des fils à maman traumatisés recherchant un truc qui n'existe pas...

Anna est la femme blessée qui ne croit plus en l'Amour, mais qui contrairement à Alice, fait tout pour y résister dès le début et lorsqu'elle cède, se perd. C'est une femme belle et froide, adulte, mûre, divorcée une fois (son ex-mari l'a quittée pour une plus jeune). Elle a perdu son innocence et sa candeur. C'est pourquoi elle se marie rapidement avec Larry qui l'aime et représente de la stabilité et fuit Daniel qu'elle sait être dès le début, un connard. Mais voilà, ce connard qui est avec une jeunette divinement bien gaulée, la préfère, elle, alors évidemment, il y a de quoi flatter l'ego d'une femme quadragénaire qui a été trompée pour les raisons inverses et de céder un jour...C'est le personnage le plus tourmenté, qui ne peut pas vivre les choses à fond, parce que consciente du danger.




Distribution :

samedi 26 juin 2010

THE RING de Gore Verbinski, 2002. 1h50


Remake de Ringu, film de Hideo Nakata, 1998, que je n'ai pas vu.
Ce film n'a gagné aucune récompense mais sans doute parce que le film original en avait déjà gagnées pas mal.

Moi j'ai adoré, parce que je ne compte plus les scènes que je n'ai pas osé regarder et je n'ai pas pu dormir sans les lumières éteintes avant un bon bout de temps. C'est un vrai film d'horreur, j'adore.

L'histoire : une lycéenne de 16 ans a fait une escapade dans un chalet avec son petit-copain et des amis. Ils y ont vu un film en cassette vidéo, suite auquel un coup de fil leur a été passé leur annonçant leur mort dans sept jours. La jeune fille meurt. Sa tante commence à enquêter à la demande de la mère à qui aucune explication médicale n'a été donnée.
L'héroïne donc (la tante), Rachel, se rend au chalet, visionne la cassette en question et reçoit le fameux coup de fil lui annonçant sa mort. Son ex petit-ami à qui elle a demandé de l'aide aussi. Fait troublant, leur visage pris en photo apparaît distordu, tout comme celui de la nièce et de ses amis sur la dernière photo. Elle a aussi des hallucinations et saigne du nez régulièrement.
La suite de l'enquête la mène sur les pas de la femme qui apparaît dans le film, une ancienne championne d'équitation qui a fait un grave accident de cheval au moment où elle était enceinte de Samara, une petite fille aux problèmes psychiatriques. La mère retrouve un jour tous ses chevaux morts d'une raison mystérieuse ce qui fait la une de l'actualité locale à l'époque.
Il semble que le fils de l'héroïne, Aidan, un petit garçon qui dessine beaucoup, soit en contact avec la petite fille par des images.
A la fin, alors que tout semble résolu et que l'héroïne soit toujours en vie le septième jour, la situation change car Noah, l'ex petit-ami et le père d'Harrison, meurt, tué par la petite fille sorti d'un écran de télé...

Les effets spéciaux sont excellents, très réalistes.



Distribution (source Wikipédia) :

LA MARCHE DES FIERTES LGBT (lesbiennes, gays, bi, trans) avec Julien, juin 2010.




Aujourd'hui, marche pour soutenir les homosexuels avec Julien.
On a démarré à Saint-Michel vers 15h et on a finit vers 17h à Bastille.
Nous avons suivi le char du magazine Têtu.
Il a fait un temps magnifique.

9 pays condamnent encore à mort les homosexuels :

- L'Afghanistan
- L'Arabie Saoudite
- Les Émirats Arabes Unis
- L'Iran
- La Mauritanie
- Le Nigéria (États du Nord)
- Le Pakistan
- Le Soudan
- Le Yémen

Tous ces pays ont pour malheureux point commun d'être musulmans en majorité...cet obscurantisme religieux fait mal au cœur.

Et l'Ouganda réfléchit en ce moment sur la question...(pays à majorité catholique cette fois-ci 45%)

vendredi 25 juin 2010

THE THING, BY JOHN CARPENTER, 1982 (US)


Je cite Wikipédia parce qu'ils en savent plus que moi : "The Thing est un film du genre Science-fiction et Horreur, réalisé par John Carpenter, écrit par Bill Lancaster, et mettant en vedette Kurt Russell. Notamment un remake de La Chose d'un autre monde de Christian Nyby, le film de Carpenter est l'adaptation la plus fidèle de la nouvelle Who Goes There? par John W. Campbell, qui a inspiré le film de 1951."

"Le film a obtenu deux nominations lors de l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur en 1983 : celle du meilleur film d'horreur et celle des meilleurs effets spéciaux (Rob Bottin)"

Tout d'abord je tiens à dire que Kurt Russell est TROP beau.

L'histoire : En Antarctique, un Norvégien qui a l'air très très méchant parce qu'armé jusqu'aux dents, pénètre en zone US et se met à tirer violemment contre un loup qui a l'air très très gentil, parce que sans défense. Du coup, un brave Américain le bute (le Norvégien).
Ne parvenant pas à contacter le monde extérieur et voulant élucider l'incident, les Américains vont visiter la base norvégienne et y découvrent un truc hideux qui ressemble vaguement à un être humain défoncé, congelé par la neige depuis plusieurs milliers d'années.
Autopsie faite, ce truc horrible possède des organes humains tout à fait normaux.
Or le fameux gentil loup se transforme en truc horrible lui aussi et une fois buté et autopsié lui aussi, il se trouve que le truc horrible qu'il est devenu possède des organes de loup tout à fait normaux.
Conclusion : "la chose" est un truc extra-terrestre qui a la capacité de pénétrer des organismes vivants et d'en imiter parfaitement les cellules au point de lui ressembler de façon identique.
S'ensuit donc un climat de suspicion insupportable entre collègues (qui est un humain ? qui est un extraterrestre très méchant ?) et de peur (de se faire buter par erreur).
Heureusement, le beau Kurt Rusell, est là pour prendre la situation en main...




Distribution (wikipédia) :
Idée : ben toujours la même chose à propos des films "d'horreur" (il ne fait pas peur celui-là) : j'ai toujours voulu attendre le Prince Charmant pour les regarder avec moi, mais comme il est pas venu et qu'il vient pas, je suis obligée de regarder toute seule mon genre préféré de films... (à cause de maman...).

    jeudi 24 juin 2010

    BRAINDEAD, by Peter Jackson, 1992 (NZ)


    GRAND PRIX DU FILM FANTASTIQUE D'AVORIAZ, 1993.
    Braindead c'est un film "d'horreur" qui parodie les films d'horreur.
    Donc beaucoup de second degré, de caricatures, de clichés et bien sûr, de zombies et de sang.
    Les acteurs sont franchement excellents, parce qu'il faut savoir le faire, jouer le parfait crétin de façon aussi sérieuse, moi je suis franchement admirative, j'adore.

    L'histoire : un singe infecté d'Afrique qu'il fallait abattre au lieu de vouloir le ramener en Nouvelle-Zélande (début inspiré de The Thing de John Carpenter, 1982 puisque dans The Thing, c'est un loup infecté) atterrit dans le zoo d'une petite ville.
    Dans cette très petite ville, nous avons l'épicière immigrée d'origine hispanique, la fleur bleue Paquita, en quête du Prince Charmant qui se révèlera par les cartes de Tarot, être Lionel, un jeune homme maladroit et puceau de toute évidence, tyrannisé par sa mère (Parodie de Psycho d'Hitchcock, évidemment).
    Ils vont pour leur premier rendez-vous romantique dans un zoo mais la folle de mère les suit et se fait mordre par le fameux singe infecté.
    Elle se métamorphose progressivement en zombie. Elle contamine quelques habitants de la petite ville. Lionel se retrouve vite débordé à s'occuper d'une petite bande de zombies à coups de tranquillisants pour animaux, et s'en occupe malgré tout avec humanité, en leur donnant à manger notamment à la petite cuillère ou à promener le petit bébé zombie né rapidement suite à la fornication entre un prêtre zombie et une infirmière zombie....
    La scène de kung-fu du prêtre devenu Bruce Lee contre les zombies (avant qu'il ne le devienne lui-même) est drôle.
    Ne parlons pas de la scène horrible (et drôle) de la  vieille maman enterré qui viole le jeune voyou en cuir qui a osé pisser sur sa tombe. 
    Les scènes dans le parc avec le bébé zombie sont à mourir de rire.
    Lionel est au bout du rouleau et rejette Paquita afin de la protéger, mais bien sûr, comme elle est amoureuse, elle ne lâche pas prise.
    L'amour triomphera du mal.
    Outre l'excellent jeu des acteurs dans la parodie, les scènes sont assez crédibles ce qui est déterminant pour apprécier un film de ce genre. Parce que le point faible des zombies, c'est que même s'ils sont très méchants et très violents, ils sont aussi très bêtes.
    Moi, j'adore. J'en redemande.



    Idée : j'ai toujours adoré les films d'horreur mais je ne suis pas du tout une spécialiste et surtout je déteste les voir sans un mec, mais comme je n'en ai pas en ce moment, faut bien que je me cultive toute seule.

    samedi 19 juin 2010

    EXPO "Les autres Maîtres de l'Inde" avec Lorena, Quai Branly, Juin 2010.

    En deux mots : Cette exposition propose de faire découvrir des arts et des artistes populaires et ruraux indiens qui ont su renouveler les traditions par une originalité contemporaine.



    Mes découvertes préférées :

    Dileep Shyam : J'ai adoré après avoir trouvé ça très naïf : c'est vrai mais ça demande à la fois de la technique et de l'imagination. Beaucoup d'animaux imaginaires ou mythologiques très colorés qu'il faut regarder de loin pour en apprécier l'exécution.
    Je vois très bien toutes ses oeuvres en paréos ou en foulards...Je n'en mettrai aucun en tableau chez moi mais je respecte le travail de cet artiste, son parcours aussi.

    Jivya Soma Mashe (qui se sert de la bouse de vache notamment). Ce qu'il fait dont j'ai oublié le nom est un art traditionnel qui se fait lors des mariages ; mais il en a tellement faits qu'un jour il a décidé d'innover en représentant la vie quotidienne de son village dans ses moindres détails ; mais aussi des légendes.
    Toile préférée : "Oiseau aidant un amoureux du haut d'un toit" (un truc comme ça) (et l'oiseau en question est un paon magnifique) mais je ne l'ai pas encore trouvée sur Internet alors j'en mets une autre par défaut...



    Idée : Grâce à Fiorella, l'amie de Lorena qui avait des invits gratuites, son agence Voyageurs du Monde ayant réservé le Quai Branly pour leurs employés et amis.

    Copié-collé sur le site du Quai Branly :

    "C’est un autre visage de l’Inde que dévoile cette exposition : l’Inde des populations autochtones et des communautés «folk», dites «Adivasi».
    Ces peuples produisent des oeuvres plastiques étonnantes, tant utilitaires que sacrées, bien différentes des standards connus de l’art indien. Pour la première fois en France, le musée du quai Branly présente, dans une démarche thématique et pluridisciplinaire, les productions matérielles, quotidiennes, artistiques et religieuses les plus représentatives de ces populations indiennes et permet ainsi au public de découvrir une part importante, et encore trop méconnue, de l’art populaire contemporain en Inde.
    Répartis sur l’ensemble du territoire et recensés en 1950, ces peuples maintiennent leurs traditions artistiques tout en étant en contact avec le peuple indien dominant. Egalement réputés pour les traditions vivantes comme la danse, la musique ou le théâtre, développées à la marge des grandes communautés hindoues, ils restent pourtant très mal connus des occidentaux. Les représentations des Adivasi ont longtemps été porteuses d’idées préconçues bien éloignées de la réalité, tant par les Indiens que par les étrangers. L’exposition montre ainsi leur vrai visage, et met en avant leurs surprenantes productions artistiques.
    Photographies, peintures murales de la tribu Rathava du Gujarat, figurines tribales en bronze de l’Orissa et du Chattisgarh, éléments architecturaux sculptés du nord est de l’Inde, sculptures en bois du Karnataka ou du Bihar ou bas-reliefs architecturaux réalisés par les femmes artistes de Chattisgarh sont exposés.
    L’exposition s’achève sur les monographies d’artistes contemporains mondialement connus, et présents au plus haut niveau du marché de l’art mondial : les peintres Jivya Soma Mashe et Jangarh Singh Shyam, qui ont choisi d’élargir le champ de leur expression afin de refléter leur situation culturelle contemporaine dans leurs oeuvres.
    En provenance des collections du musée du quai Branly, de musées européens et indiens, de collections privées ainsi que de commandes spécifiques à des artistes indiens dans le cadre de l’exposition, les objets présentés témoignent de la vigueur des traditions artistiques de ces différentes communautés, de leur évolution et de leur ouverture au monde extérieur."


    "Les oeuvres prolifiques de la région de Madhya Pradesh et de Chattisgarh ont fait découvrir d’excellents peintres populaires : les peintures étaient réalisées en retour du soutien du gouvernement, et données en « rémunération » notamment de l’aide alimentaire apportée aux populations autochtones. Parmi les artistes contemporains présentés dans cet « univers », on trouve des artistes comme Anand Shyam, Bhuri Bai, Dileep Shyam ou Nankusia Shyam."