https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cqpzoxR/rBA4KyL
Exposition visitée le jeudi 16 octobre 2014 avec et grâce à Sabine.
Marcel Duchamp, Blainville-Crevon, 28 juillet 1887 - Neuilly-sur-Seine, 2 octobre 1968.
Artiste
considéré comme ayant "tué la peinture" (figurative) et promu la
peinture "non-rétinienne", la peinture de l'idée.
Inventeur
du musée portatif dans une valise ; du ready-made et moins connu pour avoir
réinterprété le cubisme à sa façon (en mouvement ; influence de la cinématique,
futurisme italien, 1904-1920).
Dernière
œuvre : "La mariée mise à nu par des célibataires" ou "Le grand
verre", 1968.
Il habitait au 71 rue Caulaincourt à
Montmartre et a déménagé à Neuilly-sur-Seine plus tard où il meurt.
Entretemps, il a vécu à Munich un an en 1912 et à New-York, 1915 jusque dans les années 20 (1925 ?).
Entretemps, il a vécu à Munich un an en 1912 et à New-York, 1915 jusque dans les années 20 (1925 ?).
Définition selon le dictionnaire abrégé du
surréalisme par André Breton, 1938 : "Objet usuel promu à la dignité
d'objet d'art par le simple choix de l'artiste".
En
d'autres termes : il s'agit d'un objet non inventé par l'artiste, manufacturé,
considéré comme un objet d'art.
Définition de l'exposition (ne sais plus si
c'est celle de Duchamp) : "Un ready-made est un rendez-vous entre un
objet, une inscription et un moment donné".
J'adore
cette idée !!! On devrait tous faire au moins une œuvre comme ça : objet OU
dessin + phrase qui n'a rien à voir mais qui correspond au moment donné. Enfin,
c'est ce que ça m'inspire.
La boîte-en-valise (musée portatif) :
il s'agit de mettre des reproductions en miniature des œuvres que l'on aime
dans une boîte qui se ferme mais aussi des objets.
Je
me souviens très bien que le journal pour enfants Astrapi (Bayard Presse) proposait
cette activité dans des boîtes de sardines sans me souvenir de la mention de
Marcel Duchamp. Dans tous les cas, cette idée vient bien de lui !
Cela
me donne une idée : un journal d'activités créatives pour enfants, à tous
les niveaux : mathématique (jeux de logique) ; littéraire (jeux narratifs) et
arts plastiques entre autres, donc ; il y aurait de quoi faire !
Œuvres
majeures de Marcel Duchamp :
- Roue de bicyclette, 1913, premier ready-made "assisté".
- Porte-bouteilles, 1914, premier
ready-made.
- Fontaine, 1917.
- Le Grand verre (la mariée mise à nu par des
célibataires même), 1913-1923.
- Étant donné 1°) La chute d'eau 2°) le gaz
d'éclairage, réalisée entre 46 et 66 à New-York et révélée au public en 1968,
considérée comme sa dernière œuvre.
Quelques
œuvres de Marcel Duchamp :
- Nu debout, 1910. Huile sur carton.
Période
érotique, a fait une série de tubs qui n'est pas sans rappeler celle
de Degas non cité au cours de l'exposition.
- Nu descendant un escalier, 1912.
Période cubiste cinétique.
Période cubiste cinétique. Ce
tableau est censé représenter un jeune homme triste en train de fumer une cigarette
dans un wagon (autoportrait). Je vois très bien le wagon en mouvement mais rien
du jeune homme en train de fumer. Une dame très sympa m'a prêté son audioguide
: ça ne m'a pas plus aidée hélas à repérer quoi que ce soit. Une jeune femme a dit qu'elle voyait très bien le jeune homme. La guide a dit qu'il était vain de le chercher. Ah ah, sacré Marcel.
- La Broyeuse de chocolat, 1913.
Il a
vu cette machine dans la vitrine d'une pâtisserie en Normandie.
Je pensais avoir pris une photo mais je l'ai apparemment perdue, ça me contrarie.
- Mariée mise à nu par ses célibataires même (date ?)
- Mariée mise à nu par ses célibataires même (date ?)
- Les neuf moules mâlic, 1914-1915.
Copié-collé
du site de Beaubourg :
"Monumentale
peinture sur verre, La Mariée mise à nu par ses célibataires, même( Le Grand Verre,
1915-1923, Philadelphia Museum of Art), l’œuvre la plus ambitieuse conçue par
Marcel Duchamp, illustre l’impossible accouplement d’une « Mariée », soumise
aux avances d’un groupe de « Célibataires ».
Au
nombre de neuf, les membres de cette horde sauvage sont cantonnés, piégés, dans
la partie basse du Verre. Avant la mise en chantier du Grand Verre lui-même
(chantier qui durera de 1915 à 1923, date à laquelle l’œuvre sera considérée
comme « définitivement inachevée »), Duchamp, avec les Neufs Moules Mâlic (cat.
rais. 1, no328) se livre à une étude de ce qui apparaît comme
le moteur, la centrale énergétique de sa grande machine (c’est bien de la
mécanique amoureuse que traite Le Grand Verre).
Les «
Célibataires » deviennent des « Moules Mâlic », des « matrices d’Éros », selon
la loi de leur seule fonction qui est de former (mouler), un « gaz », collecté
au sommet de leurs têtes, par un réseau de tubes nommés, comme il se doit, «
capillaires ». Ce « gaz », congelé, réduit en paillettes, transformé en un
nuage épais, sera expédié vers la « Mariée », provoquera son « épanouissement
». Avec ses Célibataires, Duchamp a
voulu donner de la masculinité une image grotesque. Chacune de ses figures
incarne une fonction de pouvoir, revêt un uniforme « viril ». Duchamp les a
identifiées à leur revers : « cuirassier, gendarme, larbin, livreur, chasseur,
prêtre, croque-mort, policeman, chef de gare ». Il a fait de la partie
supérieure de son Grand Verr eun espace féminin, éthéré, placé sous le
sceau de la spiritualité. Il lui a opposé sa partie inférieure, sa « machine
célibataire », qu’il a qualifiée de « grasse et lubrique ».
Longtemps
propriété de l’irréductible célibataire Henri-Pierre Roché, les Neuf Moules Mâlic ont
été acquis par Alexina Duchamp (épouse de l’artiste), en 1956. Marcel Duchamp,
grâce à sa « Mariée », a retrouvé ses « Célibataires ».
- Le Grand verre, 1913-1923 ou la Mariée mise à nu par ses célibataires même.
Œuvre
qui l'a occupé pendant dix ans, insiste pour qu'on lise ses notes de 1934 :
"La Boîte verte".
"Interprétation
mécanique et cynique du phénomène amoureux ; refoulé incestueux ; poétique
mallarméenne de la désincarnation ; machine célibataire à l'intérieur d'une
économie libidinale".
L'œuvre
est inamovible et se trouve au Musée de Philadelphie ; les reproductions sont
autorisées par Duchamp.
La
partie supérieure symbolise "la Célibataire ; la pureté, la Vierge
arrivant au terme de son désir de jouissance".
La
partie inférieure symbolise "la
Mariée" et son "épanouissement".
À
venir
(avec un peu d'optimisme) : le résumé du Grand
verre, visite guidée, de Jean Suquet.
Quelques
influences picturales de Marcel Duchamp :
- Félix
Jacques Moulin, Reflet au miroir,
Narcisse, 1850.
-
Manet, impressionniste.
-
Matisse et Derain, Fauvisme, Scandale de la "Cage aux Fauves", 1905.
-
Matisse, Le Luxe, 1907 ;
- Matisse, la Danse, 1909
- Matisse, la Musique, 1910 (œuvres absentes dans
l'expo).
-
Odilon Redon versus Cézanne (qui lui, influence les jeunes cubistes).
- František
Kupka dit François Kupka (peintre tchèque mort à Puteaux), Les Nénuphars, 1900. Aquatinte en
couleurs sur papier.
- Georges
Braque, cubiste, qu'il considère comme un chimiste ayant travaillé sur les
combinaisons de couleurs et d'huile ; sa peinture, comme une géométrie sans
théorie.
-
Fernand léger, à propos de qui il remarque qu'il n'a jamais peint de cubes
(pour un cubiste).
-
Francis Picabia, Portrait de Marie Laurencin,
four in hand, 1916-1917.
Une
phrase lisible : "À l'ombre d'un boche".
À
propos de Picabia qui est son ami : "Francis Picabia est une vis qui a des
vices", 1949.
Rappel
: Marie Laurencin est la muse de Guillaume Apollinaire. Elle est peintre et poète elle-même et j'ai
raté une des rares expositions qui lui était consacrée au Musée Marmottan Monet
en 2013 (quel dommage !).
-
Georgio de Chirico, qui a évité le fauvisme, le cubisme et a inventé la
peinture métaphysique (j'aime beaucoup les concepts de Chirico mais je trouve sa peinture froide et manque d'humour).
-
Lucas Cranach le jeune, peintre allemand du XVIème siècle, pour la couleur de
la chair de ses nus. Duchamp a vécu à Berlin.
Exemple
non présent dans l'expo : Les trois
grâces.
-
Vassily Kandisky, peintre russe. Berlin est le berceau de l'abstraction où
Kandisky s'est rendu (avant Paris).
-
Alberto Martini, série1904-1906 :
- La Parabole des célibataires, 1904.
-
L'amante abandonnée, 1906.
-
La Vierge vendue, 1905.
-
La Vénus exhumée, 1904.
-
André-Pierre Pinson, Femme assise anatomie du thorax et de
l'abdomen, 1750.
Quelques
influences littéraires de Marcel Duchamp :
La
littérature autour du thème de la machine l'a influencé :
- L'Ève future, 1886, d'Auguste de
Villiers de l'Isle-Adam (auteur pré-symboliste et ami proche de Mallarmé), dont
le résumé sur Wikipedia m'incite à penser qu'il devrait faire partie de ma
bibliographie sur la thématique de "l'Amour d'une image dénuée de raison"
:
"Le jeune Lord Ewald tombe amoureux d'une
femme très belle mais très sotte. Afin de remplacer cette femme dans le cœur du
jeune homme, l'ingénieur Edison fabrique de toutes pièces une andréide qui
ressemble physiquement à son modèle humain, mais qui lui est spirituellement
bien supérieure."
- Le
Surmâle, d'Alfred Jarry, 1902.
Résumé : traite de l'amour et des performances
sexuelles de l'homme. Le surmâle est l'homme qui, nourri d'une alimentation
spéciale, "la perpetual-motion food", peut faire l'amour plusieurs fois, tel une machine.
« C'est
cette passivité de pierre qui tombe que l’homme et la femme appellent l'amour".
- Impressions
d'Afrique, Raymond Roussel, 1009.
Roman écrit sous contraintes. Il faut commencer
à la page 147, soit la deuxième partie du roman.
Œuvre reconnue des Surréalistes, Alain
Robbe-grillet et de l'Oubapo (ouvroir de bandes dessinées potentielles). A fortement influencé l'œuvre du Grand verre.
-
Stéphane Mallarmé, poète symboliste.
-
Jules Laforgue (il aime surtout ses titres de poèmes qu'il juge contemporains,
mélancoliques et ironiques). Je suis
d'accord : moi aussi j'adore ses titres et pas sa poésie (sans doute étais-je
trop jeune, je le relirai un jour), j'ai échoué en colle sur un
de ses poèmes, je ne me souviens même plus duquel.
Exemples
de titres originaux de poèmes issus du recueil, Les Complaintes, 1885 :
Complainte
des pubertés difficiles.
Complainte
de l'automne monotone.
Complainte
des nostalgies préhistoriques.
Complainte
du pauvre Chevalier-Errant.
Complainte
des formalités nuptiales.
Complainte
des Blackboulés.
Complainte
du Vent qui s'ennuie la nuit.
Complainte
du pauvre corps humain.
Complainte
des Grands Pins dans une villa abandonnée.
Complainte
de la ville de Paris.
Complainte
des Débats mélancoliques et littéraires.
Complainte
des Complaintes.
Je
reviendrai sur lui plus tard (un jour).
-
Guillaume Apollinaire, son ami. "Zone", premier poème d'ouverture d'Alcools, 1913.
Extrait (mais c'est bien sûr le décalage entre le passé et la modernité qui intéresse Duchamp) :
Tu as fait de
douloureux et de joyeux voyages
Avant de t’apercevoir du mensonge et de l’âge
Tu as souffert de l’amour à vingt et à trente ans
J’ai vécu comme un fou et j’ai perdu mon temps
Tu n’oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter
Sur toi sur celle que j’aime sur tout ce qui t’a épouvanté
Avant de t’apercevoir du mensonge et de l’âge
Tu as souffert de l’amour à vingt et à trente ans
J’ai vécu comme un fou et j’ai perdu mon temps
Tu n’oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter
Sur toi sur celle que j’aime sur tout ce qui t’a épouvanté
Charles
Webster (prêtre anglican théosophe excentrique) et Annie Besant (écrivain
féministe socialiste britannique théosophe), Les Formes-Pensées, 1905.
L'extrait
donné dans l'expo est celui portant sur la symbolique de la couleur jaune,
symbole de l'intelligence.
L'œuvre
intégrale traduite de l'anglais ici :
La
signification des couleurs selon ce livre contient des associations très
communes mais propose des interprétations originales à partir des combinaisons
entre les couleurs. Celles-ci étant très complexes (et drôles), je ne reprends
que les idées communes :
Noir = haine, méchanceté.
Rouge =
colère ; passions animales ; désirs sensuels.
Brun clair
= avarice.
Gris profond
= dépression.
Vert = adaptation ;
sympathie.
Rose = affection. Rose +
gris = amour égoïste. Rose + bleu = amour fraternel de tous les hommes.
Orange
= Ambition ; Orgueil.
Jaune = intelligence.
Jaune ocre foncé : Intelligence + égoïsme. Jaune clair : intelligence
spirituelle pure.
Bleu = dévotion ;
sentiments religieux. Bleu + gris = fétichisme teinté de crainte, etc.
Violet
= Affection + adoration.
Extrait choisi par
moi :
"Par
conséquent, la pensée rebondit vers celui qui l'a générée avec une
force
proportionnelle à l'énergie employée pour la projeter. C'est pourquoi
il
est dit qu'un cœur pur et un esprit élevé sont les meilleurs protecteurs
contre
l'assaut des pensées de haine, car le cœur et l'esprit purs construiront
un
corps astral et un corps mental composés de matière fine et subtile, et ces
corps
ne peuvent répondre aux vibrations qui appartiennent à la matière
lourde
et grossière. Si une pensée haineuse, mise en mouvement pour des
fins
perverses, se trouve frapper un corps pur comme celui dont nous venons
de
parler, elle est repoussée et rebondit en arrière de toute son énergie ; elle
prend
la ligne de moindre résistance qu'elle vient de traverser et, arrivant
jusqu'à
celui qui l'a générée, le frappe."
Le style est totalement plagié par Marcel Duchamp, l'effet est comique.
Le style est totalement plagié par Marcel Duchamp, l'effet est comique.
-
Jean du Breuil, La Perspective pratique
nécessaire à tous les peintres, 1663.
-
Salomon de Caus, La Perspective avec la
raison des ombres et des miroirs, 1612.
Autres
influences de Marcel Duchamp :
-
L'érotisme
-
Les échecs : fasciné par les pièces du jeu ; il y consacre de nombreuses œuvres
et l'on peut voir une sculpture très travaillée de son frère d'une pièce de
cavalier, le Cheval majeur par le
frère de l'artiste, Raymond-Duchamp Villon (Sabine l'aime beaucoup) :
-
L'ésotérisme
Assistant à la Bibliothèque
Sainte-Geneviève de mai 1913 à juin 2015, avant son départ aux États-Unis, il dévore
tous les livres concernant :
-
la Géométrie
-
les Mathématiques
-
la Perspective
-
l'Optique
Il
s'intéresse particulièrement à la géométrie à quatre dimensions.
- La Pataphysique.
- La Pataphysique.
Ce que m'inspire Marcel Duchamp:
Marcel Duchamp est un intellectuel
de première réduit à tort comme un artiste rebelle et provocateur produisant
des œuvres absurdes.
Il vient d'une famille bourgeoise
d'artistes à commencer par son grand-père maternel, sur sept petits-enfants
dont il fait partie, quatre sont devenus des artistes dont un frère sculpteur
et une sœur, peintre. Il réussit brillamment son baccalauréat mais échoue à
l'entrée des Beaux-Arts (!!!) et est contraint de travailler dans une
imprimerie à Rouen avant d'obtenir son diplôme d'impression de gravures : c'est
un autodidacte.
Il s'est forgé son propre savoir
savant en lisant tout ce qu'il pouvait lire sur la géométrie et plus particulièrement sur la perspective et l'optique à la Bibliothèque
Sainte-Geneviève.
Je comprends qu'il est dit de Marcel
Duchamp qu'il a "tué la peinture" : il a tout intellectualisé. C'est
à cause de lui si l'Art est devenu une affaire conceptuelle et intellectuelle. C'est
l'Art invisible. C'est à cause de lui, l'autodidacte, s'il faut posséder un
bagage en philosophie et géométrie pour parvenir à comprendre une œuvre
contemporaine qui ne représente plus rien de reconnaissable dans le réel. C'est
lui l'autodidacte qui a influencé l'art moderne d'aujourd'hui. Faire des études
d'arts plastiques aujourd'hui, ce n'est pas savoir dessiner, c'est maîtriser
les techniques du passé histoire de prouver que l'on est au courant de la
conception de l'Art selon ses prédécesseurs et savoir réfléchir, penser, réagir
de façon moderne par rapport à notre époque.
Marcel Duchamp m'inspire ce que la
poésie m'inspire. Sortir du carcan de la communication et innover pour exprimer
son univers personnel. Duchamp est à la peinture ce qu'est Mallarmé à la
poésie.
Je n'aimais pas Duchamp avant parce
que je ne savais rien de lui hormis ses deux ready-made les plus célèbres dans
mes manuels d'histoire : Fountain
(Fontaine mais ce sont les New-Yorkais qui ont popularisé Duchamp) et Porte-bouteilles.
J'aime Duchamp aujourd'hui grâce à
cette exposition (merci Beaubourg et mon amie Sabine qui m'a permis d'y accéder
gratuitement parce que oui je suis une néo-prolétaire n'ayant pas accès à la
culture facilement) parce qu'il m'inspire l'idée de créer mes propres œuvres
même si hélas, je n'agis pas pour l'instant. Merci Marcel, tu es un génie,
c'est vrai. Ce ne sont pas tes œuvres que j'admire, c'est ton cheminement, ta
singularité, ta curiosité vers le savoir, ta créativité, ton humour. Merci.
Souvenirs de l'expo Marcel
Duchamp :
3,50
euros (vendu 6 euros sur Amazon).
-
Une carte postale représentant le flacon/la fiole avec inscrit "Air de
Paris" visible dans sa boîte.
J'aurais aimé acheter :
20
euros (19 sur Amazon).
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