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lundi 25 décembre 2017

DILEMME : MANGER UN CANARD TORTURÉ OU UN CANARD LIBRE ? DUCK...








Attention : ce message va révolter les végétariens, les végans et les omnivores. Seuls les flexitariens en transition pourront comprendre, par empathie.

Je m’explique : un végétarien a conscience de la torture faite envers les animaux et par conséquent ne mange pas d’animaux. Le végan va plus loin en ayant conscience de la torture faite envers les animaux mais aussi de l’exploitation injustifiée de l’animal par l’homme*.

Le flexitarien, a conscience de tout cela et malgré tout, continue à manger des animaux. Le flexitarien torture les animaux consciemment mais se torture aussi lui-même le cerveau. Le flexitarien n’a jamais la conscience tranquille. Alors que l’omnivore, dénué de conscience, continue de manger sans se poser de question. Mais revenons à nos canards...

Tout a commencé par le menu du réveillon de noël. J’adore le goût et la texture du canard. Bien sûr, il était hors de question de manger du foie gras mais j’avais envie d’un magret de canard sauce au roquefort. Le problème, c’est qu’un magret de canard provient nécessairement d’un canard gavé donc torturé. Le même morceau qui ne vient pas d’un canard gavé, se nomme « filet » de canard.

Je décide donc de prendre un colvert -via un circuit court- autrement dit un canard issu de la chasse, non torturé. Sur le moment, j’étais contente de mon choix de consommation. Mais le jour J, tandis qu’il était dans mon assiette, nageant dans sa sauce au roquefort, entouré de frites et de haricots verts, j’ai réfléchi...Et j’ai réalisé que j’étais en train de manger un canard qui avait été LIBRE. Et là, je me suis dit : « Quel est le pire ? Manger un canard qui a vécu la torture du gavage ou manger un canard qui ne l’a pas vécu mais qui était LIBRE ? ».

Dans les contes de fées ou les films de Noël sur M6, la personne flexitarienne qui se pose une telle question devient sur le champ végétarienne. Mais dans la vraie vie, non. Dans la vraie vie, je me suis répondu le lendemain : il m’apparaissait clairement qu’ôter la vie à un être vivant qui avait toujours été libre auparavant était bien pire, pire que tout. Cette idée a affecté le goût de la viande sur mes papilles et plombé la soupe aux choux à laquelle était destinée l’autre moitié du canard. Même coupée en petits dés, ça n’est pas passé. Direction poubelle. 17 euros les 500 grammes, ça a fait mal mais bon. Je ne pouvais plus avoir le goût d’ailes brisées dans la bouche.

Le deal avec moi-même : je mangerai du magret de canard une fois par an à noël et plus jamais en dehors de cette période (j’en commandais une fois par quinzaine avant à un producteur local de la Ruche qui dit Oui, si, si). Et du canard laqué chinois seulement lors d’une occasion spéciale, comme le veut la tradition chinoise d’ailleurs (j’en mangeais une fois par semaine lorsque j’habitais rue Boucry dans le XVIIIème et j’avais pris dix kilos...). Dans mes rêves, je suis végan. J’ai déjà arrêté le foie gras, c’est déjà pas mal et vous ?

Allez, pour ma conscience et la vôtre, n'hésitez pas à acheter ce sac dont un euro sera reversé à l'Association Vegan Impact.
Le site de la créatrice pour acheter le sac :

Au cas où vous ne seriez toujours pas au courant (je parle du foie gras) :



Sinon pour le foie gras, voici ma solution -délicieuse- de cette année :
Ingrédients : noix de cajou* 24%, eau, Jay nature de Jay & Joy*, huile de coco désodorisée*, levure maltée*, citron*, arrowroot*, tomates concentrées*, kappa carraghénane, vinaigre de cidre*, gousse d'ail*, sel de Guérande, quatre épices*, poivre noir*. Peut contenir des traces d'amande.


*BREF RAPPEL DU SPÉCISME QUI SÉVIT DEPUIS PLUSIEURS SIÈCLES :

- Les œufs représentent la tuerie en grand nombre de poussins mâles broyés dès la naissance parce qu’ils ont le malheur de ne pas pouvoir en produire.

- Le lait, des milliers de vaches (de chèvres, de brebis mais plus de vaches) qu’on trait chaque jour artificiellement alors que ce lait n’est pas destiné à l’homme. Une fois de temps en temps -pour faire du bon fromage- ok, mais tous les jours ??? Vous imaginez si on faisait pareil aux femmes pour une espèce extra-terrestre se délectant du lait maternel humain ?

- Le miel représente un business de miel industriel coupé à l’eau et sans doute aromatisé (c’est pour ça que je l’achète uniquement via des circuits courts).

- Pour le textile, je me pose encore des questions parce que la pétrochimie ne me semble guère une alternative louable non plus.

- Le duvet de canard pour les couettes et les doudounes, made in France, sud-ouest. Les chaussettes en poils de lapins angora, en poils de chèvres.

- La fourrure de renard dans les pays où il fait moins 40 degrés : on ne les tue pas pour le plaisir de les tuer mais pour se couvrir chaudement, vraiment. Il ne s’agit pas non plus de se pavaner avec sa fourrure de renard sur la tête, ce n’est pas un signe extérieur de richesse dans les pays de l’Est, c’est utilitaire et commun. Rien à voir avec un manteau de vison.

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